Le P/APC de Zeralda Mohib Khatir qui a comparu hier devant la chambre d'instruction prés la cour de Blida pour la premiere affaire de diffamation a bénéficié de la liberté provisoire. Le maire de Zeralda reste toutefois en prison en attendant le traitement des autres affaires d' escroquerie et d' outrage à un policier. En effet, Après avoir été entendu par le juge d' instruction du tribunal de Hadjout, le P/APC de Zeralda Mohib Khatir a comparu devant la chambre d'instruction près la cour de Blida pour le chef d'inculpation de diffamation. . Il faut rappeler que le maire de Zeralda, selon des témoignages, était, le jour de son arrestation en réunion. Il s'est rendu à son bureau afin de voir les courriers urgents. C'est à son retour vers son domicile que deux voitures banalisées le coincent. Un homme habillé en civil lui aurait demandé de le suivre sans explication. Ses avocats apprendront plus tard qu'il sera présenté le lendemain de son arrestation devant le juge d'instruction du tribunal de Hadjout. Arrivés sur les lieux, ses avocats ont découvert que la partie adverse était accompagnée de son défenseur montrant des convocations alors qu'eux, n'en savaient rien. Selon ses avocats, le P/APC était opposé depuis quelques années au gérant d'un hôtel-cabaret situé dans le centre des affaires de la commune. "La gérante du cabaret a attaqué le P/APC pour diffamation, escroquerie et abus de pouvoir", a indiqué l'un de ses avocats. Cependant, la chambre d'accusation près la cour de Blida a statué hier, sur le mandat de dépôt pour la diffamation, soit la cassation de la décision du procureur de Hadjout. Ala fin de la délibération, Mohib Khatir a bénéficié de la liberté provisoire. La cour de Blida statuera le 25 juillet 2011 pour celui de l'escroquerie dont l'affaire est toujours en cours. Il faut rappeler que lors de l' audience devant le procureur du tribunal de Hadjout, le maire a nié les faits relatifs à outrage à agent de police en indiquant que lors de son arrestation, les policiers étaient en civil donc, il ne savait pas à qui il avait à faire car les policiers ne se sont pas présentés en tenue de service. Concernant la deuxième affaire relative à l'escroquerie d'un commerçant qui aurait distribué, avec des bons de commandes, des téléphones et des PC portables d'une valeur dépassant les 160 millions de centimes, l'avocat du P/APC de Zeralda a indiqué que son client est passé de la situation " de plaignant à inculpé " car pour lui, c'est le commerçant qui aurait procédé à la falsification de la facture en précisant que son client a déposé dans ce contexte, une plainte restée sans réponse. L'avocat a ajouté que le commerçant n'a pas déposé plainte contre son client et le juge d'instruction a convoqué le magasinier de l'APC pour témoignage. Par ailleurs, une conférence de presse tenue par l'épouse et l'avocat de Mohib Khatir est programmée, aujourd'hui, dans son domicile mitoyen au complexe touristique de Zéralda.