Après plusieurs sit-in et autres rassemblements devant le ministère des Affaires étrangères, le siège de la CNAN, l'ambassade de Jordanie, le siège de l'IBC et bien d'autres endroits, les familles des 17 marins algériens détenus par les pirates somaliens ne baissent pas les bras. En l'absence de nouvelles des leurs malgré les assurances du ministère des affaires étrangères quant à la prise en charge du dossier, ces dernières restent «sceptiques». Après le rassemblement tenu la semaine dernière à la place du 1er mai, elles réitéreront cette fois-ci la «démonstration publique» au niveau de la grande poste à Alger pour «alerter l'opinion publique sur notre détresse», nous confie Fouzi Aït Ramdane, fils d'un otage et porte-parole des familles. «Jusque-là rien de nouveau sur nos pères», regrette notre interlocuteur qui explique que «ce premier rassemblement au mois de ramadhan vise à alerter l'opinion publique sur la détresse des familles qui ont frappé à toutes les protes sans résultats». Il réitérera dans le même temps l'appel des familles au président de la République «seul à même d'apaiser leurs souffrances». Pour rappel, le vraquier battant pavillon algérien, MV Blida, a été victime le 1er janvier 2011 d'un acte de piraterie en haute mer, alors qu'il se dirigeait vers le port de Mombasa au Kenya avec à son bord un équipage de 27 membres, dont 17 de nationalité algérienne.