Plusieurs personnes se sont inscrites au niveau des agences de voyages et des organismes publics pour accomplir la omra 2011. En effet, le ministère des Affaires religieuses et des Waqfs a indiqué hier que la nouveauté cette année réside dans l'agrément de 133 agences de voyages dont 29 nouvelles pour organiser et encadrer les voyages de la omra. Par ailleurs, les responsables de certaines agences avouent déployer des efforts colossaux avant le mois sacré en comparaison avec les autres mois de l'année. Ces derniers ont souligné que les clients sont de plus en plus exigeants en matière de prestations, notamment l'hébergement. Selon un responsable du ministère, les premiers départs ont déjà eu lieu et s'étaleront jusqu'au mois prochain. Les premiers retours sont prévus à partir du 27e jour du Ramadhan. Il a ajouté que l'opération s'est déroulée dans de bonnes conditions, et les intéressés n'ont pas eu de difficultés pour l'obtention du visa. Par ailleurs, pour la rareté des hôtels proches de la Qaâba, l'autre challenge, le directeur-adjoint d'une agence de tourisme agréée a estimé que la réduction du nombre d'hôtels autour de l'enceinte de la Qaâba a poussé les agences à chercher les meilleurs endroits d'hébergement et les plus proches des lieux de l'accomplissement des rites religieux. Il a précisé que l'offre était très faible. Un responsable de l'Office national du hadj et de la omra a indiqué qu'il a contribué à organiser l'opération sachant que le ministère a exigé la présence de «morchidine» dans les groupes des pèlerins de la omra. Il a, en outre, précisé que son agence prenait en charge quelque 3000 pèlerins. De son côté, un directeur d'une autre agence de tourisme a affirmé que la crise induite par la grève de certains fonctionnaires d'Air Algérie a eu des répercussions à la fois sur les personnes désireuses d'accomplir la omra et sur l'agence. Après avoir relevé que ce rite attire de plus en plus de jeunes, un responsable a indiqué que son agence rencontrait des problèmes avec les pèlerins qui reportent volontairement leur retour jusqu'au hadj, exposant l'organisme à des sanctions prévues par la loi saoudienne. Par ailleurs, l'intervenant a précisé que les pèlerins voient en cette période une occasion «en or» pour se rapprocher du Tout-Puissant car, pour eux, une omra accomplie dans cette période de l'année équivaut à un hadj.