Des dizaines d'employés contractuels, sans salaire depuis cinq mois, ont observé, hier après-midi, un sit-in devant le siège de la daïra d'Oued Rhiou, bloquant la rentrée principale, pour dénoncer «la situation précaire que vit la majorité des jeunes recrutés dans le cadre du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle», selon les initiateurs de l'action. Ces jeunes, hommes et femmes, expliquent qu'ils n'ont pas perçu leur dû depuis cinq mois et les contrats de travail à durée déterminée dont ils ont bénéficié n'excèdent pas deux années, pour revenir au stade de départ, à savoir «au chômage», expliquent-ils. Les différentes institutions, entreprises ou administrations qui les ont recrutés ne donnent aucune garantie quant à une titularisation. C'est le point essentiel que les protestataires, dont plusieurs diplômés et licenciés, comptent revendiquer auprès des pouvoirs publics. Au moment où nous mettions sous presse, une délégation constituée de jeunes a été reçue par les responsables de la daïra pour trouver une solution à leur situation précaire.