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La main du GSPC, l'ombre de la Libye et la «coïncidence» du colonel Ahmed El Bani
Publié dans Le Temps d'Algérie le 27 - 08 - 2011

«Que l'Algérie lutte contre le terrorisme sur son sol avant de nous poser une quelconque condition pour reconnaître le Conseil national de transition (CNT)», avait lancé, sur la chaîne de télévision France 24, jeudi dernier peu avant la rupture du jeûne, le colonel Ahmed El Bani, chef militaire des «insurgés» libyens.
Le lendemain, un double attentat terroriste perpétré par deux kamikazes, dix minutes avant la rupture du jeûne, cible l'Académie interarmes de Cherchell. Inquiétante «coïncidence».
Le message et, surtout, les intentions des commanditaires de ces lâches et criminels attentats sont presque très clairs, le chef militaire des «insurgés» libyens avait, jeudi dernier, descendu en flammes le président Abdelaziz Bouteflika, l'accusant de ne «pas reconnaître la loi de Dieu».
Le double attentat terroriste du lendemain cible une structure militaire algérienne symbolique à laquelle se rend, chaque année, le président algérien pour assister à la sortie des promotions. Les symboles sont souvent ciblés quand des messages sont adressés, avec une lâcheté peu égalée.
Il est à noter, au-delà des nouveaux procédés utilisés par les auteurs de ces lâches attentats, qu'une recrudescence dans les attaques lâches et criminelles perpétrées par le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC ou AQMI) est enregistrée depuis le début du conflit armé en Libye.
Le GSPC, ou AQMI avait, de l'aveu même de pays parmi les plus engagés dans l'intervention militaire en Libye, dont la France et l'Italie, obtenu des quantités importantes d'armes volées de casernes militaires libyennes, tombées entre les mains de l'organisation terroriste d'Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mossaâb Abdelouadoud.
Ce qui n'écarte pas l'éventualité de l'utilisation d'armes et explosifs par les terroristes dans la recrudescence enregistrée sur le sol algérien, bien au contraire. Il y a quelques mois, en plein conflit armé en Libye, l'armée malienne avait, rappelle-t-on, annoncé la saisie de 800 kilogrammes de Sentex, matière explosive, provenant de Libye.
Le chef militaire des «insurgés» libyens, dont des éléments font dans des exécutions sommaires en Libye, encouragés par le silence troublant observé par des puissances étrangères face à ces crimes, a même «promis» à l'Algérie une manifestation, sur le sol algérien, le 17 septembre, pour accentuer la pression contre un pays coupable de refus d'ingérence dans les affaires internes des autres pays et d'hostilité à l'intervention militaire étrangère dans la région qui ne pourrait que bénéficier aux terroristes.
Il a reconnu, jeudi dernier, «suivre de près», les appels à cette manifestation, via Facebook. Ce qui s'apparente, sans exagération aucune, à une ingérence flagrante dans les affaires internes de l'Algérie.
Le chef militaire des «insurgés» libyens commentait une information diffusée par une agence de presse étrangère, citant «une source gouvernementale», selon laquelle l'Algérie aurait posé au CNT libyen la condition de s'engager, de façon ferme, dans la lutte contre Al Qaïda au Maghreb islamique, avant que le ministère algérien des Affaires étrangères ne démente cette même information.
Les «insurgés» libyens qui, il faut le signaler, ne peuvent prétendre à aucun «mérite» militaire dans la chute du régime de Mouammar Kadhafi, le travail ayant été effectué par les raids de l'OTAN et des experts étrangers dépêchés sur place attribuant aux «rebelles» libyens le rôle simple et aisé
d'«exhibitions» avec armes au poing, ont choisi, depuis plusieurs mois, de mener une propagande tendancieuse, aidés par certaines chaînes de télévision satellitaires contre l'Algérie, pays qui a initié la convergence des efforts des pays du Sahel, dont la Libye, pour la lutte contre le terrorisme dans la région.
C'est au plus fort de cette convergence dans les efforts, faut-il le noter, que le conflit armé en Libye a éclaté. C'est cette convergence des efforts qui pourrait, aujourd'hui, éclater puisque le chef Ahmed El Bani a déclaré, jeudi dernier, que les «insurgés» libyens ne combattront pas Al Qaïda, prétextant qu'«Al Qaïda ne s'est pas attaquée à nous». Il est vrai qu'un deal a été conclu entre Al Qaïda et les «insurgés» libyens.


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