436 mandats d'arrêts ont été lancés par la justice depuis le début de l'année en cours contre des personnes impliquées dans différentes affaires liées à des crimes et autres, pour lesquels 316 personnes ont été interpellées par les éléments de la Gendarmerie nationale de 11 villes du pays, selon un bilan de la GN, allant de janvier à juin dernier. D'autre part, 488 expertises, à partir de prélèvements ADN, ont été traitées par l'Institut national des empreintes criminelles de la Gendarmerie nationale, à Bouchaoui, à partir desquelles 255 ont été résolues, alors que 222 se sont avérées négatives, et 11 autres sont toujours en cours. Ces résultats plus que positifs ont permis, par ailleurs, l'identification de plusieurs personnes impliquées dans certaines affaires liées au crime, mais également l'arrestation d'autres. Cela dit, un grand travail a été accompli par les gendarmes de l'Institut national des empreintes criminelles de Bouchaoui pour arriver à ces résultats. Il s'agit là de gendarmes qui font partie de la police scientifique de la Gendarmerie nationale. Ces enquêteurs se sont déplacés sur les lieux du crime, puis à partir des prélèvements ADN ont pu identifier les criminels qui sont derrière plusieurs affaires, tels que des assassinats, des vols et des agressions. Prenons, à titre d'exemple, la wilaya d'Alger : 87 prélèvements ADN ont été effectués par les gendarmes, dont 32 se sont avérés positifs et 48 négatifs. Il s'agit là de tests ADN effectués souvent sur des cadavres de personnes assassinées. Le plus important dans ces expertises reste l'arrestation des criminels, auteurs de ces assassinats. A Boumerdès, 56 expertises ont été faites après que les gendarmes de cette wilaya aient transféré des prélèvements à l'Institut de Bouchaoui, dont 34 sont positifs. A Blida, 88 expertises, dont 62 sont positives, ont été également réalisées par le même Institut. Dans cette wilaya, le taux des crimes a sensiblement augmenté cette année, plusieurs réseaux de crimes organisés demeurant très actifs dans cette partie du pays. Contrairement à Blida, la ville de Tipasa n'a pas enregistré un regain en matière de crimes. Seules 8 expertises ont été faites par les éléments de la Gendarmerie nationale et toutes ont été élucidées par l'Institut de Bouchaoui. A Bouira, 15 sur 21 expertises ont été élucidées, alors que du côté de Tizi Ouzou, 6 sur 11 seulement sont résolues. D'autre part, la wilaya de Médéa a connu une recrudescence en matière de crimes. 59 tests ADN ont été traités par les gendarmes et seules 9 affaires ont été résolues. Même cas pour la ville d'Aïn Defla, où 29 cas positifs sur 57 ont été réalisés par les gendarmes. De son côté, la wilaya de Chlef a enregistré une montée sans précédent d'affaires criminelles. 36 prélèvements ont été faits par les gendarmes, dont 20 se sont avérés positifs. Dans la wilaya de Djelfa, 33 affaires ont été résolues sur 41, ce qui signifie que les personnes qui sont impliquées ont été identifiées. Enfin, dans la wilaya de M'sila, 7 affaires se sont avérées positives sur 24, durant lesquelles plusieurs criminels ont été interpellés suite à leur identification. La GN se dote de moyens de lutte sophistiqués La lutte contre le crime organisé et le terrorisme est en train de prendre une forme beaucoup plus pointue de la part de la Gendarmerie nationale. Ce corps de sécurité s'est doté de moyens très sophistiqués dans le cadre de son combat contre les différents crimes commis contre les personnes et leurs biens. Cette menace, qui guette les citoyens, a poussé les gendarmes à développer leurs capacités en se dotant, à titre d'exemple, d'une banque de données, dans laquelle plusieurs centaines de milliers de fichiers d'anciens criminels sont stockées avec leurs empreintes digitales.