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Un pas vers la rupture
Egypte-Israël
Publié dans Le Temps d'Algérie le 10 - 09 - 2011

La prise d´assaut de l´ambassade israélienne par des centaines de citoyens égyptiens dépasse le simple incident - volontairement provoqué par Tel Aviv - qui a causé la mort, le 18 août dernier, de quatre gardes-frontières égyptiens, à la suite de bombardements israéliens, en représailles aux attaques d´un commando du mouvement palestinien Hamas dans le sud d´Israël.
Les «Accords de la honte»
Les «excuses» du gouvernement de Benyamin Netanyaho n'ont pas suffi, apparemment, à calmer le sentiment d´humiliation ressenti par les Egyptiens depuis la signature des accords de paix de Camp David.
C´est, en fait, ce sentiment d´humiliation, que les Egyptiens ont été forcés de contenir sous la dictature de Hosni Moubarak, qui a refait surface plus de trente ans après L´incident frontalier n´est que la cause immédiate de l´état d´esprit des Egyptiens qui n´ont jamais accepté cet accord de la honte.
Les masses populaires égyptiennes qui réclamaient le départ du régime qui avait été mis en place par les Etats-Unis pour faire la paix d´Israël, avaient ajouté dans leurs revendications la rupture des «Accords de Camp David». Les incendies du tube qui alimentait Israël en gaz égyptien, a bon marché, à travers le Sinaï, sont des indices de cette revendication que les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux avaient tort de sous-estimer.
Seul Israël avait vu juste en s´inquiétant de la chute de Moubarak, le plus sûr garant de sa «sécurité» et de la pérennité des «Accords de la honte» sur le dos des Palestiniens. Le départ, hier, pour Tel Aviv, sous bonne escorte, de l´ambassadeur israélien après la prise d´assaut de la mission diplomatique de l´Etat hébreu par les artisans de la chute du régime Moubarak, n´augure rien de bon pour Tel Aviv. Sa «stratégie de paix» au Proche-Orient, mise en place à Camp David, est, aujourd´hui, la cible privilégiée des peuples arabes qui en ont fini avec leurs régimes politiques. Inféodés aux intérêts de l´Occident.
Obama, les «mains liées»
Barack Obama a montré qu´il était sensible à la cause palestinienne, mais qu´il n´avaient pas les mains libres pour convaincre Israël et le lobby sioniste d´accepter le retour aux frontières de juin 1967. C´est à cette condition, pourtant, qu´une nouvelle paix est possible dans
la région où les puissances occidentales, les Etats-Unis à leur tête, ont tort de trop miser sur le «Printemps arabe» pour imposer leur nouvel ordre politique régional, le «Grand Moyen-Orient» qui est cadré dans le sens de leurs intérêts et, de fait, aussi sur celui d´Israël, ils devront prouver une certaine impartialité dans le confit du Proche-Orient.
Le soulèvement des populations arabes, de Tunis à Sanaa via le Caire, n´obéit pas, en fait, qu´à un objectif : mettre un terme aux dictatures qui les ont opprimé, confisqué leurs libertés, pillé leurs richesses. Il est la conséquence du mal profond qui ronge le monde arabe : la capitulation de Camp David et le bradage de la cause palestinienne.
Le veto américain à l´Etat palestinien
Les puissances occidentales ne pourront plus compter sur l'«amitié» des peuples arabes qu´ils prétendent défendre contre leurs régimes oppressifs si le projet de reconnaissance international de l´Etat palestinien était remis aux calendes grecques, comme il semble que ce sera le cas le 20 septembre prochain.
Les puissances occidentales vont, selon toute vraisemblance, ignorer le sort des Palestiniens, opprimés depuis 1947 par Israël.
Le veto que les Etats-Unis menacent d´opposer à la proclamation de l´Etat palestinien par le Conseil de Sécurité, à l´initiative de Mahmoud Abbas avec le soutien de la Ligue arabe - malgré elle - sera légitiment perçu comme un acte d´hostilité et d´agression caractérisée contre les Palestiniens, comme la pire des humiliations par les peuples arabes.

«La paix» d'Israël
A ce jour, aucune des puissances occidentales qui ont voté, en 1947, en faveur du projet de création de l´Etat hébreu, les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et leurs amis, ne veulent s´engager à reconnaître le futur Etat palestinien. «Il faut négocier le projet avec Israël !» Voilà la réponse de Nicolas Sarkozy et de Angela Merkel au président Mahmoud Abbas.
Plutôt que de tenter de convaincre Netanyaho de cesser la colonisation de la Cisjordanie, d´aller vers une paix définitive avec les Palestiniens sur la base de la Résolution 242 du Conseil de sécurité, tous les pays occidentaux, même ceux qui se disent proches de la cause palestinienne, comme l´Espagne, multiplient, en ce moment, les pressions pour dissuader le président palestinien de soumettre son projet à l´ONU. Des manœuvres qui ont fonctionné du temps du dictateur déchu Hosni Moubarak.


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