Arkab examine avec l'ambassadeur de la République de Singapour les moyens du renforcement de la coopération bilatérale    Clôture à Alger des travaux de l'AMASA 2024    Prise en charge des préoccupations des citoyens : des experts saluent la réactivité du Gouvernement aux instructions du président de la République    Le Conseil de la nation participe à Lisbonne à la conférence de la Coordination européenne pour le soutien et la solidarité avec le peuple sahraoui    Le 192e anniversaire de la "moubaya'â" à l'Emir Abdelkader au centre d'une conférence historique à Alger    Tindouf : des membres de l'APW en visite au siège du Conseil de la nation    Journée de solidarité avec le peuple palestinien: la cause palestinienne continue de triompher face au génocide sioniste    Sport / Jeux Africains militaires-2024: cinq médailles d'or pour l'Algérie en judo    Foot/CAN-2024 féminine/Algérie: séance d'entraînement en présence de toutes les joueuses    ANP : reddition d'un terroriste à Bordj Badji Mokhtar et arrestation de 5 éléments de soutien aux groupes terroristes    Poursuite des efforts pour accompagner les détenus des établissements pénitentiaires et favoriser leur réinsertion sociale    Le projet de création d'une cellule de veille pour la protection des enfants contre le cyberespace, fin prêt en 2025    L'Algérie présente ses condoléances suite au décès de l'avocat français Gilles Devers    Association "3e millénaire" : trois artistes honorés à Alger    Le recteur de Djamaâ El-Djazaïr reçoit le président de la Commission de la sécurité nationale et de la politique étrangère du Conseil de la Choura islamique iranien    Entrée en vigueur d'un cessez-le-feu au Liban après plus d'un an d'agression sioniste dévastatrice    «La réforme globale de la justice constitue l'un des principaux axes du programme du président de la République»    Vers le renforcement des relations militaires entre l'Algérie et le Koweït    «L'Algérie s'appuie dans sa politique étrangère sur une coopération internationale fondée sur la paix et la non-ingérence»    L'AGO le 30 novembre, l'AGE le 14 décembre    L'équipe nationale à Kinshasa    Une graine de champion olympique    La revue «Rissalat El Masjid» réussit à atteindre les critères d'accréditation de l'indicateur ARCIF    250 colons sionistes prennent d'assaut l'esplanade de la mosquée Al-Aqsa    Josep Borrell réaffirme le soutien de l'UE à la Finul    Un réseau de passeurs de harraga démantelé    Monoxyde de carbone : pour une année blanche    Aménagement harmonieux et respectueux des plages    La Ligue arabe met en garde contre les intentions de l'entité sioniste d'étendre son agression dans la région    Adjermaya, une agence pour le suivi des canalisations    Place de l'Europe et de l'Algérie au sein de l'économie mondiale    Découverte en Syrie du plus ancien alphabet connu    Escale à Khenchela    Concert musical en hommage à Warda el Djazaïria    Equitation: le concours national "trophée fédéral" de saut d'obstacles du 28 au 30 novembre à Tipaza    Le président de la République préside la cérémonie de célébration du 50eme anniversaire de l'UNPA    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Un pas vers la rupture
Egypte-Israël
Publié dans Le Temps d'Algérie le 10 - 09 - 2011

La prise d´assaut de l´ambassade israélienne par des centaines de citoyens égyptiens dépasse le simple incident - volontairement provoqué par Tel Aviv - qui a causé la mort, le 18 août dernier, de quatre gardes-frontières égyptiens, à la suite de bombardements israéliens, en représailles aux attaques d´un commando du mouvement palestinien Hamas dans le sud d´Israël.
Les «Accords de la honte»
Les «excuses» du gouvernement de Benyamin Netanyaho n'ont pas suffi, apparemment, à calmer le sentiment d´humiliation ressenti par les Egyptiens depuis la signature des accords de paix de Camp David.
C´est, en fait, ce sentiment d´humiliation, que les Egyptiens ont été forcés de contenir sous la dictature de Hosni Moubarak, qui a refait surface plus de trente ans après L´incident frontalier n´est que la cause immédiate de l´état d´esprit des Egyptiens qui n´ont jamais accepté cet accord de la honte.
Les masses populaires égyptiennes qui réclamaient le départ du régime qui avait été mis en place par les Etats-Unis pour faire la paix d´Israël, avaient ajouté dans leurs revendications la rupture des «Accords de Camp David». Les incendies du tube qui alimentait Israël en gaz égyptien, a bon marché, à travers le Sinaï, sont des indices de cette revendication que les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux avaient tort de sous-estimer.
Seul Israël avait vu juste en s´inquiétant de la chute de Moubarak, le plus sûr garant de sa «sécurité» et de la pérennité des «Accords de la honte» sur le dos des Palestiniens. Le départ, hier, pour Tel Aviv, sous bonne escorte, de l´ambassadeur israélien après la prise d´assaut de la mission diplomatique de l´Etat hébreu par les artisans de la chute du régime Moubarak, n´augure rien de bon pour Tel Aviv. Sa «stratégie de paix» au Proche-Orient, mise en place à Camp David, est, aujourd´hui, la cible privilégiée des peuples arabes qui en ont fini avec leurs régimes politiques. Inféodés aux intérêts de l´Occident.
Obama, les «mains liées»
Barack Obama a montré qu´il était sensible à la cause palestinienne, mais qu´il n´avaient pas les mains libres pour convaincre Israël et le lobby sioniste d´accepter le retour aux frontières de juin 1967. C´est à cette condition, pourtant, qu´une nouvelle paix est possible dans
la région où les puissances occidentales, les Etats-Unis à leur tête, ont tort de trop miser sur le «Printemps arabe» pour imposer leur nouvel ordre politique régional, le «Grand Moyen-Orient» qui est cadré dans le sens de leurs intérêts et, de fait, aussi sur celui d´Israël, ils devront prouver une certaine impartialité dans le confit du Proche-Orient.
Le soulèvement des populations arabes, de Tunis à Sanaa via le Caire, n´obéit pas, en fait, qu´à un objectif : mettre un terme aux dictatures qui les ont opprimé, confisqué leurs libertés, pillé leurs richesses. Il est la conséquence du mal profond qui ronge le monde arabe : la capitulation de Camp David et le bradage de la cause palestinienne.
Le veto américain à l´Etat palestinien
Les puissances occidentales ne pourront plus compter sur l'«amitié» des peuples arabes qu´ils prétendent défendre contre leurs régimes oppressifs si le projet de reconnaissance international de l´Etat palestinien était remis aux calendes grecques, comme il semble que ce sera le cas le 20 septembre prochain.
Les puissances occidentales vont, selon toute vraisemblance, ignorer le sort des Palestiniens, opprimés depuis 1947 par Israël.
Le veto que les Etats-Unis menacent d´opposer à la proclamation de l´Etat palestinien par le Conseil de Sécurité, à l´initiative de Mahmoud Abbas avec le soutien de la Ligue arabe - malgré elle - sera légitiment perçu comme un acte d´hostilité et d´agression caractérisée contre les Palestiniens, comme la pire des humiliations par les peuples arabes.

«La paix» d'Israël
A ce jour, aucune des puissances occidentales qui ont voté, en 1947, en faveur du projet de création de l´Etat hébreu, les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et leurs amis, ne veulent s´engager à reconnaître le futur Etat palestinien. «Il faut négocier le projet avec Israël !» Voilà la réponse de Nicolas Sarkozy et de Angela Merkel au président Mahmoud Abbas.
Plutôt que de tenter de convaincre Netanyaho de cesser la colonisation de la Cisjordanie, d´aller vers une paix définitive avec les Palestiniens sur la base de la Résolution 242 du Conseil de sécurité, tous les pays occidentaux, même ceux qui se disent proches de la cause palestinienne, comme l´Espagne, multiplient, en ce moment, les pressions pour dissuader le président palestinien de soumettre son projet à l´ONU. Des manœuvres qui ont fonctionné du temps du dictateur déchu Hosni Moubarak.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.