La FAF et la LFP ont réagi énergiquement, voire violemment, aux accusations des dirigeants du CS Constantine au sujet du transfert avorté des quatre nouvelles recrues clubistes Dahmane, Bouguerra, Ifoussa et Sam, qui doivent attendre le mercato d'hiver pour être qualifiés. La FAF et la LFP s'en lavent les mains et endossent l'entièrement responsabilité de l'échec du transfert de ces quatre joueurs aux dirigeants du CSC, à leur tête Yacine Fersadou et Mohamed Boulhabib, traités d'incompétents. «La Fédération algérienne de football porte à la connaissance de l'ensemble des dirigeants, supporters et autorités locales de Constantine que l'échec du transfert des joueurs étrangers vers le CSC est dû essentiellement à la faute du président et des dirigeants concernés par la gestion des joueurs et de leur transfert. Le cas des étrangers qui n'ont pas pu être qualifiés durant la première période de signature est dû au fait que le président et son personnel concerné n'ont pas introduit la demande de transfert international à partir de l'ordinateur du club du CSC avec le mot de passe confidentiel dont ils sont les seuls à en disposer, dans les délais requis. La LFP avait déjà signalé que le président du CSC a déposé des dossiers incomplets au dernier jour de la période d'enregistrement sans avoir au préalable demandé à partir de son club le certificat de transfert international au club d'origine des joueurs dans lequel ils ont évolué durant la saison 2009/2010», a-t-on expliqué dans un communiqué diffusé sur le site internet. «La FAF et la LFP ne sont en aucun cas concernées ou responsables de la gestion des transferts internationaux des joueurs qui relèvent encore une fois de la seule responsabilité du club professionnel et de ses dirigeants et qui sont traités exclusivement par le système TMS de la Fifa», a-t-on ajouté dans le même communiqué où on a fait savoir, d'autre part, qu'un dirigeant du CSC a assisté au séminaire de formation sur le nouveau système de transfert, le TMS (Transfert Machine System), géré directement par la Fifa. «La Ligue de football professionnel a enregistré la présence d'un membre du CSC, Chadi Mohamed Anouar, mandaté par le président du club et qui a assisté au dernier séminaire de formation sur le système TMS. Ce qui veut dire que le CSC disposait de toutes les informations et de tous les moyens requis humains et matériels pour assurer le transfert des joueurs internationaux dans les meilleures conditions possibles. Par conséquent, l'échec du transfert international du CSC pour la saison actuelle est dû principalement à l'incompétence caractérisée du président et des responsables concernés du club et leurs dernières déclarations pour se disculper devant leurs supporters est encore une fois un stratagème pour couvrir leur analphabétisme dans le domaine des règlements du football et leur incapacité à gérer convenablement les dossiers de qualification de leurs joueurs», a-t-on précisé. Les dirigeants du CSC ont été enfoncés davantage par la FAF qui a révélé que leur club a bénéficié d'une faveur, car il devait être interdit de recrutement pour non-régularisation de la situation financière de certains anciens joueurs clubistes qui ont saisi la chambre des résolutions des litiges. «Afin de ne pas punir le prestigieux club du CSC, la FAF a accepté de donner des délais supplémentaires aux dirigeants du CSC pour le payement des arriérés dus à certains joueurs pour les saisons passées et pour un montant de plus d'un milliard de centimes jugé définitivement par la chambre des résolution des litiges (CRL)», a-t-on signifié dans le communiqué de la FAF et de la LFP, qui «espèrent que le CSC disposera dans les meilleurs délais de dirigeants compétents et qui auront les moyens financiers matériels pour conduire le club durant cette saison et lui assurer une présence permanente parmi l'élite nationale.»