Attaf participe à Johannesburg à une réunion de coordination des pays africains invités à la réunion ministérielle du G20    Lauréat d'un Prix littéraire en Espagne, l'écrivain Yasmina Khadra remercie le président de la République pour ses félicitations    L'Algérie participe à la 1ère séance du comité préparatoire de la 7e conférence du Parlement arabe    Patronat : Souheil Guessoum élu nouveau président de la CAPC    APN: la commission des affaires juridiques examine le rapport complémentaire sur le projet du règlement intérieur    Le Maroc renforce le blocus du Sahara Occidental et expulse deux Espagnols des territoires occupés    CAN-2026 féminine: l'Algérie surclasse le Soudan du Sud (5-0)    Signature d'une convention de coopération entre l'APN et la HATPLC    Journée nationale du Chahid: s'intéresser à la Mémoire nationale, un devoir sacré indiscutable    Coupe du monde 2026-Qualif's: Botswana-Algérie le 21 mars à 15h00    Projet du gazoduc TSGP: l'étude de faisabilité mise à jour dans six mois    Handball / Excellence (messieurs -13e journée) : le programme des rencontres    La Palestine appelle à des mesures internationales dissuasives pour protéger l'UNRWA    Ouverture des comptes électroniques via le portail algérien du Hadj et l'application Rakb Alhajij    Mise en échec de tentatives d'introduction de plus de 7 qx de kif traité en une semaine    Journée nationale du Chahid: Chaib participe à une cérémonie organisée par le Consulat général d'Algérie à Marseille    Pluies orageuses jeudi sur trois wilayas du sud du pays    Batna: décès du moudjahid Laïd Taghlissia    Les gendarmes s'impliqueront dans le contrôle des prix pendant le Ramadhan    LOSC Lille : les coéquipiers de Bentaleb saluent son incroyable retour    L'Entente de Sétif optimiste face au Chabab Belouizdad    Open Africain de Tunis : L'Algérie domine le tournoi    Une nouvelle gamme, de nouvelles perspectives    Le krach social se double de crashs d'avions    Mort de deux membres du personnel des ONG Relief International    Saisie de cocaïne et de psychotropes, 3 suspects dont une femme arrêtés    Démantèlement d'un réseau de trafic de psychotropes    La veuve et les cinq enfants d'un ex-policier « jetés » dans la rue à Constantine    Reconstruction de Ghaza : 30 milliards de dollars seraient nécessaires    Le centre de stockage des céréales et des légumineuses sèches inspecté    Fidélité au sacrifice des martyrs    Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit assiste à la projection    Une mission essentielle du secteur de la Culture    Que contiendront les très attendus Mémoires de Margaret Atwood ?    Les dirigeants africains félicitent le président de la République pour le succès ''exceptionnel'' du MAEP sous sa direction    Lancement d'un groupe de réflexion avec les membres de la communauté nationale à l'étranger        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le mandat d'arrêt de la CPI contre Kadhafi nul et non avenu
Il a été rejeté par l'UA, la Russie et l'Alliance bolivarienne pour les Amériques
Publié dans Le Temps d'Algérie le 13 - 09 - 2011

Le mandat d'arrêt international émis par la Cour pénale internationale à l'encontre du guide libyen Mouammar Kadhafi, de son fils Seïf El Islam et du chef des services de renseignements, Abdallah Al Senoussi, est «non avenu et illégitime» ne s'appuyant sur «aucun règlement juridique valable».
Les chefs d'Etat de l'Union africaine l'avaient déjà rejeté dans la forme et dans le fond lors du dernier sommet de Malabo. Autre argument irréfutable pour les «pseudos» juristes à la merci de l'Occident, la Libye de Kadhafi n'a jamais adhéré à cette juridiction.
Elle n'a pas signé ni ratifié le statut de Rome. C'est plutôt les autres chefs d'Etat, notamment français et britannique, qui devraient être devant les «tribunaux internationaux», car la CPI a été créée pour juger «les personnes accusées de génocide, de crime contre l'humanité et de crime de guerre». Dans ce contexte, Kadhafi avait accepté l'initiative politique de l'Union africaine et de l'ONU, mais la stratégie de guerre menée par l'Otan dans ce pays a donné le résultat d'un coup d'Etat militaire international contre un gouvernement jusque-là légitime, en témoignent tous les accords y compris militaires signés avec le régime de l'ex-dirigeant.
Il n'est pas possible de rappeler tous les évènements qui ont conduit à ce coup d'Etat, mais certains faits démontrent à l'opinion publique que la guerre de Libye est une erreur impardonnable qui a créé un précédent dans les annales du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Tout est faux et il n'existe aucune raison juridique et humanitaire légitimant une telle intervention contre un peuple paisible et serein depuis presque un demi siècle.
Il n'y a eu jamais de massacre de manifestants
Selon des experts et des spécialistes, ainsi que des journalistes qui ont eu à effectuer des enquêtes sur les évènements en Libye depuis la «révolte de Benghazi», il n'y a jamais eu de «massacres» de manifestants et une «révolution populaire appelant au changement du système» à l'exemple des révolutions tunisienne et égyptienne, où les deux tenants des régimes dictatoriaux n'ont pas été inquiétés à ce jour par la CPI, ni moins la police (Interpol).
Le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, a affirmé samedi publiquement aux jeunes Italiens rassemblés dans un meeting que Kadhafi était aimé par son peuple et qu'il n'y a jamais eu de soulèvement populaire en Libye. Il s'agit, selon lui, d'un coup d'Etat mené par des hommes de pouvoir aidés par les éléments d'Al Qaïda et les forces de l'Otan. Berlusconi aurait voulu à travers cette déclaration négocier sa part du gâteau après la destitution du guide libyen, mais il a restitué des faits véridiques devant servir les historiens qui voudront écrire l'histoire de la Libye.
De plus en plus, les spécialistes de la question libyenne se rendent compte du désastre et de la volonté délibérée de détruire un pays afin de se servir de ses richesses. Dans ce contexte, le président russe, Dmitri Medvedev, le dit haut et fort : «L'opération de l'Otan en Libye est au-delà du mandat de l'ONU.» «Le mandat de la résolution onusienne 1973 sur la Libye a été dépassé», a souligné le président russe. Chaque jour, des voix s'élèvent contre cette injustice, ces attaques et cette entrée sur le sol libyen des forces de l'Otan. Les huit pays membres de l'Alliance bolivarienne pour les Amériques,
regroupant entre autres la Bolivie, Cuba, la Dominique, l'Equateur, le Nicaragua et le Venezuela, ont dénoncé cette intervention militaire la considérant comme un crime international contre des personnes innocentes. Le nombre de civils libyens tués et la destruction des édifices publics dans des attaques des avions de l'Otan restent inconnus, car les fameuses ONG humanitaires ne s'y intéressent pas.
Elles se sont plutôt investies dans les accusations contre le régime de Kadhafi. D'ailleurs, un fait «inédit» s'est produit dans ce contexte. Un «militant» de l'ONG Humain Right, établi au Caire, a fait état lors d'une intervention sur la chaîne Al Jazeera, de crimes contre l'humanité en Libye !
Les bombardements des avions libyens des manifestants fabriqués par les chaînes TV
A ce sujet, il y a lieu de citer l'étude de Michel Collon, journaliste indépendant et historien belge qui a souligné lundi dans un entretien à la presse nationale que «toute la campagne de l'Otan repose sur la désinformation». «Les bombardements des avions libyens des manifestants étaient des informations entièrement fabriquées par Al Jazeera et Al Arabia», a-t-il ajouté.
Partant de ces données, il est évident que cette justice internationale ne sera crédible et loyale qu'en jugeant les commanditaires de ce complot. Quelle sera la joie de l'opinion internationale d'apprendre que des chaînes satellitaires, des chefs d'Etat qui incitent au meurtre et des anciens dirigeants voulant prendre leur revanche sur un système en appelant à la guerre, ont été jugés loyalement au même titre que ceux qui ont été accusés à tort ou à raison.
C'est ce qui a amené les pays africains, réunis lors du sommet de Malabo (Guinée équatoriale), de rejeter le mandat d'arrêt lancé par la CPI contre Kadhafi». «Les Etats membres de l'UA ne coopéreront pas à l'exécution du mandat d'arrêt», a indiqué l'organisation dans un communiqué diffusé au terme de cette réunion. L'Union africaine avait déclaré sa «préoccupation par la manière dont la Cour pénale internationale gère la situation en Libye». Selon l'UA, «le mandat d'arrêt de la CPI est venu compliquer sérieusement les efforts visant à trouver une solution politique à la crise en Libye (...)
et à prendre en compte l'intérêt mutuel des parties concernées». La CPI a choisi un camp au détriment d'un autre. Une démarche qui ne relève pas d'une justice se voulant loyale et exemplaire, avait souligné dans un récent entretien accordé au Temps d'Algérie le professeur Chems Eddine Chitour. La CPI a failli et a démontré son incompétence dans ce domaine, d'où la nécessité de sa dissolution, car elle est devenue un instrument d'influence plutôt que celui de justice.
A ce jour, elle n'est reconnue que par une poignée de pays sur lesquels elle n'exerce malheureusement aucun pouvoir. Les Etats-Unis, la Russie, l'Inde, la Chine, le Pakistan, l'Algérie, l'Arabie Saoudite, la Libye, l'Egypte, le Maroc et bien d'autres pays ne reconnaissent pas cette instance. Ce qui nous amène à dire que son existence est fictive.
Il est d'une urgence extrême que tout doit être revu dans cette question libyenne et que la justice fasse son travail de manière légale, selon la réglementation internationale. La mission ne doit plus être confiée aux instances actuelles (ONU, Union européenne, Ligue arabe…) étant donné leur implication et responsabilité entière dans cette guerre désastreuse. Tout le monde doit être jugé pas seulement Kadhafi. Une mission qui doit relever de personnalités autonomes n'ayant aucun intérêt avec un chef d'Etat.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.