Le nouvel entraîneur de la JS Kabylie, Meziane Ighil, a été présenté hier après-midi à la presse au siège du club. «Je suis vraiment heureux d'être à la tête d'un club aussi prestigieux que la JSK. Un club connu sur la scène continentale», a déclaré d'emblée aux journalistes le désormais ex-coach de l'ASO Chlef. Le conférencier a ajouté que les raisons qui l'ont motivé pour opter pour la JSK, en dépit de multiples sollicitations d'autres clubs nationaux, sont les premiers rôles que joue le club phare de la capitale du Djurdjura chaque année. «J'ai longtemps réfléchi avant de signer pour la JSK, mais finalement, j'ai accepté de venir cette saison à Tizi Ouzou. C'est le destin qui m'a ramené en Kabylie», a-t-il déclaré. Les objectifs tracés cette saison par les responsables de la JSK et leur entraîneur sont le titre de champion et la Coupe d'Algérie. «Nous allons jouer à fond nos chances pour ces deux titres nationaux. Pour ce qui concerne la Coupe de la CAF, je pense qu'il est utile de discuter avec les autres éléments du staff technique pour évaluer toutes les possibilités», précisa le nouvel entraîneur des Canaris. Concernant le staff technique actuel de la JSK, Ighil ne voit aucun inconvénient de continuer à travailler avec lui. «Ce n'est pas de mes habitudes d'exiger un staff technique spécial. S'il y aura des carences, je vais voir avec le président du club. Je connais la plupart des éléments de l'actuel staff. C'est un petit avantage.» A propos de son départ de l'ASO Chlef, Meziane Ighil n'a pas voulu trop s'avancer. «On a réalisé un très bon parcours avec l'ASO et une saison parfaite. Nous avons travaillé en synergie pour remporter, haut la main, le championnat. Les raisons qui m'ont poussé à ne pas continuer mon aventure avec ce club sont strictement personnelles. Pour le moment, je préfère ne pas en parler. Je vais me concentrer sur mon nouveau club pour décrocher d'autres titres en fin de saison», se contenta de dire Ighil. Ce dernier regrette, au passage, la situation dans laquelle se trouvent les entraîneurs de football algériens. «L'entraîneur en Algérie ne signe que pour une année, ce qui facilite son limogeage par le président, contrairement aux entraîneurs européens qui signent au moins pour 3 ans», fait remarquer le conférencier. Après Meziane Ighil, le président de la JSK, Moh Cherif Hannachi, a pris brièvement la parole. «Je suis vraiment fatigué, a-t-il indiqué. Je suis à la JSK depuis les années 1970. J'ai tout donné à ce club. Je suis prêt à céder ma place lors de la prochaine assemblée générale, à celui qui veut la prendre. La campagne de dénigrement menée par certains politiciens de la région n'est pas pour m'encourager à rester à mon poste de président», a-t-il déclaré.