Le moudjahid et général à la retraite El Hachemi Hadjres, décédé mercredi à l'âge de 79 ans, a été inhumé, jeudi à Alger, au carré des martyrs du cimetière El Alia. De hauts responsables de l'Etat, des officiers supérieurs de l'Armée nationale populaire (ANP), des membres du gouvernement, des personnalités politiques et nationales, des compagnons d'armes du défunt, les membres de sa famille ainsi que de nombreux citoyens ont assisté à l'enterrement. Dans l'oraison funèbre, le colonel Slimane Moual i, directeur par intérim de la communication, de l'information et de l'orientation au ministère de la Défense nationale, a qualifié le défunt de "militant chevronné qui a servi toute sa vie sa patrie". L'orateur a souligné que le défunt représente une "référence par son engagement, sa compétence et son comportement exemplaire". Le colonel Mouali a souligné, en outre, que le défunt demeure "une des références de l'histoire de la glorieuse Révolution de novembre 54", mettant en exergue ses "hautes valeurs morales et la constance des ses positions". Né le 20 octobre 1932 à Larbaâ Nath Irathen (Tizi Ouzou), le défunt avait rejoint les rangs de l'Armée de libération nationale (ALN) le 9 avril 1956. Après des années de lutte, il avait été nommé aux unités de l'armée déployées sur les frontières algéro-tunisiennes. Le défunt président Houari Boumediene l'avait nommé, en 1960, à la tête du Commissariat politique du commandement de l'état-major de l'ALN. Après l'indépendance, feu Hadjres, diplômé en droit à l'université de Constantine, avait occupé plusieurs postes de responsabilité. En janvier 1975, il avait été nommé à la tête de la 5e région militaire, puis commandant de l'Académie interarmes de Cherchell. Après avoir été promu au grade de général, il avait occupé en 1987 le poste d'inspecteur général de l'Armée. En 1989, il avait été désigné responsable des relations extérieures au bureau politique du parti du Front de libération nationale (FLN). Il avait été reconduit au même poste en 1991.