Selon plusieurs médias français, les ossements découverts sur le site de cette prison de Tripoli appartiendraient à des animaux. Plusieurs organisations de défense des droits de l'homme ont dénoncé l'assassinat en 1996 de plusieurs centaines de prisonniers dans la célèbre prison d'Abou Salim, où étaient incarcérés en particulier de nombreux prisonniers politiques. Dimanche dernier, les nouvelles autorités libyennes annoncent avoir retrouvé les restes de plus de 1700 détenus exécutés en 1996 dans la prison d'Abou Salim à Tripoli, un massacre qui a été l'une des causes de la révolte contre le régime mi-février. Mais selon Libération et France Info, les ossements découverts derrière l'enceinte de la prison, sur un terrain vague, appartiendraient à des animaux. Selon les témoignages des journalistes, les os ont une taille beaucoup trop grande pour être ceux d'humains. A l'annonce de cette découverte de fosse commune, les familles des victimes du massacre s'étaient empressées sur le site dans l'espoir de retrouver des traces des leurs. Conviés par les autorités libyennes, les journalistes ont fait de même. Libération raconte qu'aucune équipe médicale n'était sur les lieux. «On cherche la trace de nos fils (...) Mais il n'y a que des os de bêtes et des boîtes de conserve», raconte à Libération une femme. «C'est un os de dromadaire», s'exclame un autre.