La Fiorentina, la Juventus Turin, le Milan AC, Bologne ou encore l'Inter Milan, la liste des clubs de Série A qu'a connue Roberto Baggio est immense. Autant le dire, Il Divino Codino (la divine queue de cheval, en référence à sa coupe de cheveux atypique), en plus d'avoir été l'emblématique numéro 10 de la sélection italienne (56 capes), a des fans aux quatre coins de la botte italienne. Et ça tombe bien puisque ce dernier pourrait se retrouver très prochainement sur le marché du travail, cette fois dans le rôle d'entraîneur. Baggio va-t-il devenir un coach d'exception? Dans le cœur des Italiens, l'ex-milieu de terrain offensif occupe une place à part du fait de son caractère bien trempé, et de ses performances exceptionnelles. L'ancienne idole de la Juventus Turin a marqué le football italien en bien et parfois aussi en mal : en 1994 Baggio remporte le Ballon d'or mais il rate le pénalty décisif, en finale de Coupe du monde, face au Brésil. Après avoir écumé la plupart des grandes clubs italiens comme joueur, l'enfant terrible du Calcio est sur le point de passer son diplôme d'entraîneur. Buon coraggio Signore Baggio! Dès la semaine prochaine, il se frottera à un concours au centre technique fédéral de Coverciano qui pourrait lui offrir la possibilité d'entraîner une équipe du championnat d'Italie. Ayant déjà l'autorisation de diriger un club de Lega Pro 1 et Lega Pro 2, Baggio devra franchir l'étape supérieure pour prétendre à la Série A. Peu nombreux sont les Ballons d'or, ces vingt dernières années, à avoir endossé l'habit d'entraîneur avec succès (Jean-Pierre Papin, Hristo Stoichkov, Matthias Sammer, Marco Van Basten).