A l'instar du dossier des œuvres sociales, celui «épineux» de la médecine du travail dans le secteur de l'éducation semble également trouver son dénouement. Une commission nationale chargée du dossier a, en effet, été installée hier, composée de représentants de la tutelle et de ceux des syndicats autonomes, apprend-on de sources syndicales. L'installation de la commission s'est faite à l'issue d'une réunion présidée par le chef de cabinet du ministère, Ahcène Lagha, et qui a regroupé les responsables de plusieurs syndicats autonomes et les directeurs centraux du ministère de l'Education. Celle-ci, nous révèlent nos sources, entamera son travail à partir du 10 novembre prochain. Par ailleurs, la même voix indique que les discussions ont porté également sur la nécessité de trouver des solutions urgentes aux cas des enseignants atteints de maladies incurables, dont il faut aménager les postes de travail. S'il a été question aussi, au cours de la même réunion, de trouver un cadre juridique pour la prise en charge de ces personnes atteintes de maladies incurables, de définir les catégories de personnes concernées par les postes aménagés, ou encore du rôle de la commission de santé et de contrôle et des commissions paritaires, les protagonistes n'ont pas perdu de vue le dossier de la médecine du travail dans son ensemble. Ils ont, effectivement, selon nos sources, évoqué «des textes législatifs concernant la médecine de travail». Tous ces points seront développés «dès la prochaine réunion», apprend-on.