A quelques jours de l'Aïd El Adha, et la pluie qui s'est abattue sur les régions du pays, les Relizanais se demandent pourquoi la mercuriale a atteint de tels sommets alors que des échos font état ces derniers jours du prix abordable du mouton dans certaines contrées du pays. Lors de notre virée au souk hebdomadaire des moutons, le plus grand marché de la région, en raison de la grande affluence qu'il enregistre en pareille saison, nous a renseigné sur les prix inabordables du mouton, cette bête convoitée pour le sacrifice, dimanche prochain. A quatre jour du jour «J» les prix sont excessifs et ne sont nullement à la portée des petites bourses notamment. Ainsi, plusieurs préfèrent temporiser encore, dans l'espoir de voir les coûts baisser. «Je préfère attendre les deux derniers jours avant l'Aïd pour chercher un mouton et je pense qu'avec la peur de ne pas vendre leurs bêtes, les vendeurs vont faire descendre encore leurs prix», nous a indiqué, un citoyen, à la recherche d'un petit mouton. Il nous a dit que les coûts sont plus élevés, cette année par rapport à l'an dernier. «Cette année, ils varient entre 26 000 et 35 000 dinars». Alors que les viandes sont déjà chères chez les bouchers, il sera très difficile de trouver, un mouton dont le prix est abordable. Les viandes rouges sont cédées à 880 DA le kg (ovin), à 900 DA l(bovin), à 650 DA la caprine et à 480 DA la cameline. La viande blanche ne descend pas sous les 270 DA le kg. La viande congelée, elle aussi, a gardé le cap de 600 DA le kg depuis le mois de Ramadhan dernier. Il va sans dire que ces prix sont ceux relevés à souk Oued El Djemaa. Au marché couvert, situé à deux cents pas du centre-ville, il faudrait ajouter entre 100 et 150 DA à ces prix. Les éleveurs justifient cette hausse par l'envolée des prix de l'aliment du bétail et les frais de l'entretien des bêtes.
