La Cour pénale internationale avait lancé un mandat d'arrêt contre le fils et successeur désigné de Kadhafi, qui vient d'être arrêté dans le sud du pays. Les autorités libyennes ont l'obligation de remettre Seïf Al Islam Kadhafi à la Cour pénale internationale (CPI), a déclaré hier un porte-parole de la CPI, sans exclure la possibilité que le procès ait lieu en Libye. «Un mandat d'arrêt a été lancé par la CPI. Les autorités libyennes ont donc l'obligation de coopérer avec la cour», a déclaré le porte-parole Fadi El Abdallah. «Si les autorités libyennes estiment qu'un procès au niveau national est une meilleure solution, ils devront alors demander à la CPI que l'affaire ne soit pas recevable à La Haye, selon le principe de complémentarité.» Du côté de l'UE, le chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a appelé hier les autorités libyennes à coopérer pleinement avec la CPI. «Les autorités libyennes devraient désormais faire en sorte que Seïf Al Islam soit traduit en justice dans le respect des principes d'un procès en règle et en pleine coopération avec la CPI», a-t-elle déclaré dans un communiqué.