Une trentaine de souscripteurs au programme de 210 logements LSP, implanté au POS 52, îlot K.15 à haï El-Yasmine, dans la daïra de Bir-El-Djir, dont les travaux de réalisation ont été lancés depuis 2005, ont observé, jeudi, un sit-in devant le siège de la wilaya pour protester contre «le retard dans la livraison du projet, la qualité des travaux réalisés et le mépris affiché par le promoteur à notre égard», ont-ils indiqué sur les banderoles déployées à l'occasion. Ces derniers, qui ont sollicité une audience du wali, n'ont pas manqué d'affirmer que le promoteur, la Eurl EITP El-Hassar, devait livrer les logements 24 mois après le lancement des travaux en 2005. «Dépassé ce délai, nous nous étions manifestés pour réclamer, mais le responsable du projet nous avait invités à patienter encore 6 mois. Et depuis, il nous a convoqués pour payer les différentes échéances, alors que le projet n'a connu, à ce jour, qu'un taux d'avancement estimé à 50%. Ce n'est pas juste et ce n'est pas normal», affirment les protestataires rencontrés sur les lieux. Dans une lettre adressée au wali, en date du 20 novembre 2011, les souscripteurs, qui affirment que plusieurs se sont acquittés de la totalité du prix de cession des logements, dénoncent l'attitude du promoteur qui n'a pas encore tenu ses promesses, «et qui refuse de nous remettre les actes de vente sur plan (VSP) qui nous permettent de bénéficier de crédits bancaires à taux bonifiés pour payer les dernières tranches du prix d'achat de nos habitations», note le document dont nous détenons une copie. Depuis, le chantier est presque à l'arrêt et le promoteur refuse de respecter ses engagements, précisent des protestataires qui ont invités le wali à prendre les mesures nécessaires, «pour contraindre l'entreprise à reprendre les travaux et surtout à livrer au plus vite les habitations dont une grande majorité est déjà entièrement payée». «Figurez -vous que cet entrepreneur a bénéficié même de l'aide prévue par les pouvoirs publics pour ce genre d'investissement puisqu'il a encaissé, sous forme de garantie du FGAR, 371.710 DA pour chaque habitation», ont-ils dénoncé. Ces derniers estiment que leur patience est à bout et que leur dernier espoir réside dans une réaction énergique des pouvoirs publics, «qui contraindrait l'Eurl promotrice à respecter ses engagements».