Les souscripteurs aux 200 logements sociaux participatifs situés au niveau de la cité Taâmi (commune de Larbaâ) sont quasi sceptiques quant à l'issue du projet de construction des ces habitations, auxquelles ils ont prêté leurs rêves, leur bourse, efforts et sueur. Ce projet, entamé en 2002 a été mis en hibernation depuis 2003, suite au séisme de Boumerdès et de toute la région centre à la même date, pour des raisons, nous dit-on, liées à la révision des normes du parasismique. Deux des bénéficiaires rencontrés sur les lieux nous ont fait part de leurs préoccupations sachant que, d'après leurs dires, l'EPLF de Boumerdès, qui est l'entreprise promotrice de ce projet, est en cours de dissolution. « Qui va prendre alors en charge ce chantier dont l'état d'avancement des travaux rode tout juste dans les 30% ? », se demandent nos interlocuteurs. Ces derniers affirment qu'une rencontre les a réunis en mai 2007 avec le wali de Blida et le PDG de l'entreprise promotrice, mais à l'heure actuelle, la situation se fige dans la léthargie. « Ce qui a changé, ce sont les coûts de ces bâtisses qui, de 2002 à 2004, ont sauté de 120 millions de centimes à 185 millions de centimes pour arriver à 200 millions de centimes en 2008 », ironise, non sans dépit, l'un de nos interlocuteurs.