Fin de calvaire pour les entreprises privées en difficulté. Le dossier de rééchelonnement de leurs dettes semble avancer dans le sens positif. Ainsi, après la réussite de la démarche auprès de la banque algérienne de développement rural (BADR) et de la banque extérieure algérienne (BEA), deux autres banques publiques qui ont accueilli les opérateurs et ont mis en place les facilitations dans le traitement des dossiers, c'est au tour du crédit populaire algérien (CPA) d'abonder dans le même sens. Cette banque s'est engagée à poursuivre l'accompagnement et le règlement de tous les dossiers en suspens. Une décision de taille dans la mesure où 82% du portefeuille de cette banque a été dédié aux investissements nationaux et à l'accompagnement des entreprises du secteur privé. C'est ce qui ressort des déclarations de Mohamed Djellab, P-DG du CPA, lors d'une rencontre tenue mercredi avec Abdelaziz Mehenni, président de la confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA), accompagné d'une forte délégation. Les deux parties ont débattu des problèmes et des préoccupations des opérateurs économiques concernant la question du rééchelonnement de la dette des entreprises et des mécanismes d'application des décisions des deux tripartites tenues les 28 mai et 29 septembre derniers conformément aux orientations du président de la République. Cette rencontre a permis de passer en revue «tous les aspects pour permettre une avancée vers l'avenir avec un esprit professionnel sur les voies et moyens de soutenir et régler ensemble les dossiers en contentieux», note un communiqué de la CIPA. Le P-DG du CPA s'est engagé à «mettre en place le dispositif à travers le réseau de ces agences pour permettre une bonne prise en charge des doléances des entreprises en difficulté ainsi que l'accompagnement et la clarification sur cette opération et le meilleur accueil sera réservé aux opérateurs concernés». La CIPA a accueilli avec satisfaction «la grande disponibilité de la banque, son professionnalisme et sa concertation». Le rôle de la banque dans le soutien et le développement de la PME, la sauvegarde de son outil de production et la création de richesse et de postes d'emploi ont été mis en exergue dans l'intervention du président de la CIPA.