Avec un peu de retard, non expliqué, l'Algérie a célébré, hier, la Journée mondiale des Nations unies, fêtée dans le monde le 24 octobre de chaque année. Cette occasion a été saisie par Mamadou Mbaye, coordinateur résident du système des Nations unies et représentant résident du Pnud en Algérie, pour annoncer la définition d'un nouveau cadre de coopération stratégique entre l'Algérie et les Nations unies pour la période 2012-2014. La conclusion de ce nouveau cadre arrive après l'expiration de l'accord entre 2007 et 2011. «Ce plan permettra d'accompagner l'Algérie dans la planification et la mise en œuvre des programmes de développement tels que définis par le plan quinquennal 2010-2014 pour le bien être des populations, notamment les plus vulnérables», a-t-il indiqué lors de son allocution. Selon M. Mamadou, ce cadre de coopération stratégique, qui n'a pas «un caractère d'assistanat» pour aider l'Algérie à atteindre ses objectifs de développement, s'articule autour de trois thèmes : la gouvernance et les droits humains, le développement durable, ainsi que la paix, la sécurité et la protection qui inclut les actions humanitaires». «L'assistance est un terme banni en Algérie vu que ce pays n'est pas en position d'avoir besoin d'assistance mais il est juste question de l'accompagner selon notre mission que nous assumons dans les pays membres des Nations unies et qui s'inscrit dans le cadre du développement durable et de l'action humanitaire», a-t-il noté, soulignant que son institution «voulait prolonger la durée de ce plan jusqu'à 2016 mais a préféré le cadrer selon le programme quinquennal algérien, car nous voulons une coopération propre et saine».