En application du programme de formation entrant dans le cadre du programme de coopération algéro-française de la direction générale de la Protection civile (DGPC) en matière de gestion des risques dans les tunnels et le métro prévu du 7 au 14 décembre 2011 au profit des officiers d'intervention, et en collaboration avec la brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP), la DGPC a organisé un exercice de simulation d'un feu de tunnel du métro d'Alger. Lors de l'exercice effectué dans la nuit du lundi au mardi, 26 officiers stagiaires, encadrés par 2 capitaines de brigade des sapeurs-pompiers de Paris en qualité de formateurs, y ont pris part. Le scénario de cette simulation consiste en un feu dans le local technique situé entre la station Tafourah-Grande Poste et l'accès pompiers Emir-Abdelkader, avec une simulation de 10 victimes secourues dont 2 policiers incommodés par les fumées. Des moyens techniques et logistiques ont été engagés pour la circonstance, dont des engins de lutte contre l'incendie, des ambulances, des véhicules d'éclairage et des camions polyvalents. Selon le commandant Farouk Achour, chargé de communication à la PC, il s'agit à travers cet exercice de maîtriser en pratique les connaissances acquises lors de la formation pour une meilleure gestion des risques. Cette simulation vise également la reconnaissance des lieux par les intervenants, le repérage et l'utilisation des moyens et des équipements installés au niveau des stations et tunnels, ainsi que l'évaluation des procédures de coordination entre les différents intervenants. «Notre grand défi, aujourd'hui, avec la mise en service du métro, est de gérer les mouvements de panique», a-t-il expliqué, précisant que pour ce faire, «on doit s'organiser et coordonner nos efforts à travers ce genre d'exercice afin d'intervenir de manière rapide et efficace en cas de risques et maîtriser des situations aussi compliquées». Il a, en outre, révélé que d'autres exercices de simulation seront effectués prochainement conformément au planning établi par la PC pour «évaluer l'efficacité de l'intervention de ses éléments et leur adaptation avec ces nouvelles installations».