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Paris cherche une aide de l'Algérie lui permettant un contact avec les ravisseurs au Mali Tout en essayant de convaincre Abou Zeid de reprendre les négociations
Selon des sources bien informées, Paris cherche à reprendre les négociations avec Abu Zayd, dit le Soufi, pour la libération des otages Serge Lazarevic et Philip Verdon enlevés le 24 novembre dernier au Mali. Paris est en effet à la recherche d'un intermédiaire afin de négocier avec les terroristes pour sauver ses ressortissants tout en sachant l'insistance de l'Algérie en ce qui concerne l'application du principe d'interdiction de toute négociation avec les groupes terroristes. La prise d'otages par Al-Qaïda au Maghreb islamique AQMI a créé une véritable crise au niveau de la diplomatie française, notamment après le rejet de l'Algérie de négocier avec Al-Qaïda. Selon une source de sécurité, les autorités françaises qui luttent pour persuader Algérie de négocier avec le groupe terroriste ont reçu un niet catégorique de la part de l'Algérie qui tient à son principe de non- négociation avec les terroristes car cela ne peut se faire que dans le but de payer une rançon contre la libération des otages. Lors de sa dernière visite à Alger, le ministre de l'Intérieur français Claude Guéant avait proposé à son homologue algérien Daho Ould Kablia d'intervenir dans cet objectif, mais notre ministre a réitéré encore une fois le refus de l'Algérie de négocier avec les groupes terroristes. Le ministre des Affaires étrangères français Alain Juppé a affirmé de son côté que des contacts sont en cours afin d'espérer la libération des otages sans donner d'autres précisions, ce qui a été confirmé par le ministre de la Défense Gérard Longuet à Nouakchott qui a indiqué que la France a suffisamment de contacts qui lui permettraient d'arriver à une solution. Il faut noter qu'il y a actuellement 12 otages européens dont 6 Français dans les pays du Sahel.