Le leader de la Corée du Nord, Kim Jong-Il est décédé samedi et ses funérailles ont été fixées au 28 décembre à Pyongyang, a annoncé hier l'Agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA). Le dirigeant nord-coréen, 69 ans, est décédé «des suites d'une grande fatigue physique et mentale» le 17 décembre à 08h30 locales (le 16 décembre à 23h30 GMT), a précisé l'agence nord-coréenne. Kim, dont la mobilité était réduite depuis un accident cérébral en 2008, est décédé d'un «infarctus du myocarde sévère et d'une crise cardiaque» dans son train au cours d'un de ses traditionnels déplacements sur le terrain, a-t-elle ajouté, soulignant qu'une autopsie avait été réalisée dimanche. Son fils, Kim Jong-Un a été désigné pour prendre sa succession, toujours selon KCNA, qui a appelé les Nord-Coréens «à le reconnaître désormais comme leur leader». Les autorités nord-coréennes ont décrété un deuil national du 17 au 29 décembre, selon KCNA.