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Une imitation de ce qui se faisait en Algérie
Le complexe olympique Aspire et l'hôpital Aspetar
Publié dans Le Temps d'Algérie le 26 - 12 - 2011

S'il est un site sportif qui a fait l'admiration de tous lors des Jeux sportifs arabes de Doha, c'est bien le complexe olympique Aspire où se trouve l'Académie des sports du même nom. Outre les infrastructures sportives, vous trouvez là des hôtels, un immense centre commercial du nom de Villagio digne des plus grands du monde avec ses magasins tous aussi luxueux les uns que les autres, ses salles de jeux, ses salles de cinéma, ses cafés et ses restaurants.
Il y a, également, au sein du complexe Aspire le fameux hôpital spécialisé dans la médecine sportive, Aspetar. Il n'y a rien à dire, le site est magnifique et vaut le détour. Cependant pour n'importe quel Algérien, il ne devrait susciter que de la… déception quand il le compare à ce qui existe chez lui dans son pays.
De la déception mêlée à de la colère parce que Aspire n'est en fait qu'une sorte de copie du complexe olympique Mohamed-Boudiaf. Ce dernier date du milieu des années 70 et à l'époque, lui aussi faisait l'admiration de tous, notamment des étrangers, avec son stade du 5-Juillet, sa Coupole, son complexe nautique ainsi que toutes les salles et terrains de l'ISTS.
Mais ce complexe s'est détérioré au fil des ans faute surtout d'un entretien adéquat. Pour tout dire, les Qatariens n'ont en rien innové, ils n'ont fait qu'imiter ce qui existe ailleurs, en particulier en Algérie qui dispose en plus d'un institut de formation de cadres en sport qu'on ne trouve pas au Qatar.
Mais eux, les Qatariens, vont maintenir en l'état ce complexe. Ils vont l'entretenir et ne pas le laisser gagner par la poussière et les mauvaises herbes. Et puis il y a cet hôpital Aspetar devant lequel nos confrères restent béats d'admiration comme s'il était l'exception.
C'est une infrastructure, certes, de premier plan, mais il faut relativiser. Il faut que nos confrères sachent que dans le domaine de la médecine sportive, l'Algérie est à la pointe avec de nombreux spécialistes formés. En outre, Aspetar n'est en fait que la copie du fameux CNMS algérien lancé au début des années 70.
L'Algérie était bien à la pointe de la médecine sportive dans les années 70, elle a stagné et est devenue vraiment quelconque en ce domaine puisque nos footballeurs internationaux sont envoyés là-bas se soigner alors que nous disposons de quelques-uns des meilleurs traumatologues et orthopédistes du monde arabe et d'Afrique.
Le mal est en nous puisqu'au lieu de faire fructifier cet admirable acquis, nous l'avons laissé péricliter au point où il s'est fait doubler par ceux d'autres pays moins nantis que le nôtre. Dans le domaine des clubs, le Qatar est très en avance par rapport au nôtre car chacun de ces clubs possède son stade, son complexe sportif, son centre de formation et son centre de préparation.
Le club d'Essad, par exemple, que nous avons visité et qui n'a rien à envier à ce qui se fait dans les plus grands clubs du monde. Tous ces clubs sont à la charge de l'Etat qatarien. Entendez par là que s'il y a d'éminentes personnalités à leur tête, l'argent dont ils bénéficient émane des caisses de l'Etat.
Faites alors la comparaison et dites-vous qu'en 1977, tous les clubs de l'élite de notre sport ont été placés sous la coupe d'entreprises publiques, donc de l'Etat.
Mais à l'époque, alors que l'argent et les terrains d'assiette étaient disponibles, pas une entreprise n'avait songé à construire un stade et un centre de formation et de préparation. Elle est là, la grosse différence avec les Qataris, à savoir qu'eux se sont servis de notre exemple pour développer leur sport. Il n'y a qu'à voir la célèbre académie Aspire qui se charge de former sur cinq années les futures vedettes du sport qatari.
L'Algérie des années du code de l'EPS ne pouvait-elle pas en faire autant ? Ne pouvait-on pas inciter chacun de nos clubs de l'élite de construire son propre centre de formation et sa base de préparation ? Aujourd'hui, en dehors du PAC et de la FAF qui font ce qu'ils peuvent avec des moyens sans commune mesure avec ceux des Qataris, c'est le désert complet en matière de formation dans le football algérien.
En somme, nous étions les premiers et nous sommes aujourd'hui devancés au point où nous aurons du mal à rattraper notre retard. La faute à des années d'errements où nous nous sommes contentés de ce que nous avions sans chercher à le faire fructifier. Ce n'est pas pour rien que pour monter notre équipe nationale de football,
nous nous trouvons dans l'obligation de faire appel au produit de notre émigration dont les enfants sont des produits de la formation de clubs hors de chez nous.
Et si cela continue, on va faire de même dans tous les autres sports. Ce n'est pas que nos émigrés ne soient pas authentiquement algériens. Le problème est qu'ils ne doivent pas servir de paravent aux multiples échecs du sport local et de la politique qui est appliquée en ce sens.


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