Le président syrien Bachar Al Assad a surpris hier les foules de population rassemblées sur la place des Omeyyades à Damas pour réaffirmer son soutien à la réforme et à la construction de la patrie en soulignant son attachement «pour œuvrer ensemble pour une Syrie renouvelée». «Quand j'avais su que vous aviez décidé de descendre dans les rues et sur plusieurs places dans les différents gouvernorats, j'avais pris la décision d'être parmi vous, ici, sur la place des Omeyyades qui est au cœur de Damas, capitale des Omeyyades, de la résistance et de l'histoire, au cœur de Damas, capitale de la civilisation et qui répand la civilisation à ceux qui ne l'ont pas. J'ai voulu être parmi vous à Damas, capitale de Bilad Al Cham qu'on a voulu transformer d'une terre d'affection et de paix en terre de destruction, de tuerie et de subversion», a indiqué le président Al Assad, s'adressant aux masses populaires. «Je suis venu ici pour qu'on mette la main dans la main, pour l'avenir d'une Syrie forte et de dignité et pour aller de l'avant tenant la réforme d'une main et la lutte contre le terroriste de l'autre», a dit le président Al Assad, exprimant sa confiance en l'avenir et en le peuple et affirmant «qu'avec et à travers ce peuple nous vaincrons sans aucun doute le complot». Le président Al Assad a voulu avoir, de par la grâce de Dieu, un cœur aussi grand pour contenir ce peuple grandiose. Les foules imposantes avaient afflué dès la matinée d'hier sur différentes villes et villages en signe de soutien au discours du président Bachar Al Assad, prononcé mardi à l'amphithéâtre de l'université de Damas, et à la construction de la Syrie renouvelée, de confirmation de l'unité nationale et de rejet de l'ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Syrie. Les participants aux marches ont scandé des slogans reflétant la civilisation du peuple syrien et leur soutien à la direction du président Al Assad face à toutes les pressions et les campagnes de tromperie visant à déstabiliser la Syrie pour l'obliger à renoncer à sa ligne nationale.