Une journée seulement après sa libération, mardi, le wali d'Illizi est en Algérie, a affirmé hier, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia. Il précisera, en marge d'une séance plénière à l'APN, que son rapt n'a rien à voir avec le terrorisme au Sahel. Il y eut d'abord hier, cette intervention lors de l'adoption du code de wilaya, faite par Abdelaziz Ziari, pour annoncer l'arrivée sur le territoire national du wali d'Illizi. «Le wali d'Illizi est en bonne santé», a indiqué le président de l'APN, citant le ministre de l'Intérieur. Le communiqué émanant du ministère a confirmé officiellement la remise « à 10h50 par les autorités libyennes du wali d'Illizi, Mohamed Laïd Khelfi, au niveau du poste frontalier de Debdeb (wilaya d'Illizi) ». Le ministère de l'Intérieur avait annoncé mardi en fin d'après-midi que les autorités libyennes avaient libéré le jour même, en territoire libyen, le wali d'Illizi et qu'il sera remis de façon « imminente » aux autorités algériennes. En marge de la plénière, Daho Ould Kablia, « acculé » par la presse à propos de cet enlèvement « unique en son genre », expliquera les circonstance du kidnapping du wali mais précisera que son enlèvement n'a «aucun lien» avec la question sécuritaire dans la région du Sahel. « L'enlèvement de M. Mohamed Laïd Khelfi est un acte improvisé perpétré par trois jeunes de la région de Debdeb (Illizi) et n'a aucun lien avec la sécurité au Sahel». Pour Ould Kablia, qui rappellera que le wali «avait pour habitude de se rendre dans la région pour apaiser la tension, l'enlèvement du wali par ces jeunes, de façon non professionnelle», avait pour but la libération d'un groupes de jeunes emprisonnés pour terrorisme.