La mortalité infantile en Algérie n'a pas dépassé 22 cas sur 1.000 durant les dix dernières années, a indiqué jeudi à Alger le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, M. Djamel Ould Abbès. "Nous avons dépassé largement la norme fixée par l'Organisation mondiale de la santé qui est de 25 (enfants morts sur1.000) ", a précisé le ministre de la Santé en réponse à la question d'un député à ce sujet lors d'une séance plénière à l'Assemblée populaire nationale (APN). Le nombre de décès enregistré parmi les nouveaux nés auparavant était de 29 sur 1.000 enfants. La mortalité chez les femmes enceintes a elle aussi connu une baisse, soit "40 cas sur 1.000 seulement ont été enregistrés durant la même période", a-t-il souligné. M. Ould Abbès à, cependant, relevé que les régions du Sud et des Hauts-Plateaux accusent encore un nombre élevé de décès durant l'accouchement par rapport aux autres régions du pays. Par ailleurs, le ministre de la Santé a assuré que les vaccins pour enfants sont disponibles dans tous les établissements hospitaliers du pays, ce qui a permis, a-t-il dit, une "progression" dans l'éradication de toutes les maladies contagieuses affectant cette frange. Le ministre de la Santé a, d'autre part, affirmé que toutes les dispositions ont été prises pour régler définitivement les problèmes de pénurie de médicaments et de surfacturation à l'importation. S'agissant du volet formation, M. Ould Abbès a souligné les efforts consentis dans le domaine aussi bien médical que paramédical, en matière d'équipements et de structures de santé pour une meilleure couverture de toutes les régions du pays.