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Beaucoup reste à faire
Publié dans Info Soir le 24 - 10 - 2009

Baisse n Le taux de mortalité maternelle en Algérie était de 88,9 pour 100 000 naissances vivantes en 2007 contre 96,8 en 2006. La mortalité infantile (0 -1 an), était de 26,2 pour 1 000 naissances vivantes durant la même année contre 26,9 en 2006.
Ces statistiques sont issues des enquêtes menées par le ministère de la Santé, de la Population et de la réforme hospitalière. Les spécialistes estiment que beaucoup reste à faire, car ces chiffres sont alarmants si on les compare avec ceux des pays développés qui enregistrent une moyenne de 10 décès sur 100 000 naissances vivantes.
En effet, Quelque 600 femmes décèdent chaque année en Algérie des suites de complications survenues au cours de la grossesse ou lors de l'accouchement. En 2007, le taux de l'accouchement assisté était de 96,5% contre 95,3% en 2006, selon les données estimées de différentes enquêtes nationales. L'enquête Mics 3 effectuée en 2006, ne dégage pas de disparité entre le milieu urbain et le milieu rural.
Les principales causes de ces décès sont les affections aiguës, douloureuses et invalidantes. La moitié de ces décès survient souvent dans les 24 heures qui suivent l'accouchement et la majorité des cas de mortalité survient dans les 42 jours qui suivent. 50% des femmes enceintes avec grossesse à hauts risques des régions du Sud et des Hauts-Plateaux décèdent lors de leur évacuation à l'hôpital ou autres en raison du manque de gynécologues. Pour rappel, avant 1985, le taux de mortalité maternelle était de 230 pour 100 000 naissances vivantes, alors qu'en 1992 il était de 215/100 000.
S'agissant de la mortalité infantile, le Dr Fourar Djamel, sous-directeur de la santé de la mère et de l'enfant au ministère de la Santé, affirme qu'elle est en baisse, comparativement aux années précédentes. En 1990, il a été enregistré un taux de mortalité de 46,8 pour 1 000 naissances vivantes, et 37,5 en 2001.
Il souligne également que 80% des cas de mortalité infantile surviennent en période néonatale (0 -1 mois). En 2007, le taux de mortalité néonatale s'élevait à 17,8 pour 1 000 naissances vivantes, la mortalité post-néonatale (01-12 mois) était de 8,4/1 000, alors que la mortalité infanto-juvénile (0-4 ans) était de 30,8 pour 1 000 naissances vivantes. En outre, 10% des bébés prématurés sur 80 000 naissances enregistrées meurent chaque année. Les mort-nés représentent, quant à eux, 35,92% des décès dus essentiellement à la qualité des soins fournis.
Les diagnostics très tardifs et la perte de temps affichés par le personnel dans la prise en charge de la femme qui accouche ou de son bébé en danger de mort après la naissance, sont une des principales causes de la mortalité infantile en Algérie. Dans l'enquête Mics 3 effectuée en 2006, les mesures anthropométriques ont montré que 3,7% des enfants représentant l'échantillon étaient modérément ou sévèrement maigres et 11,3% souffraient de retard de croissance modéré ou sévère. Par ailleurs, on parle aussi de nombreuses lacunes relevées dans l'enregistrement et la déclaration des décès. A ce propos, le Dr Fourar assure que tous les décès sont déclarés et enregistrés au niveau des services de l'état civil. «Les statistiques existent», affirme-t-il.


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