Le secrétaire général du ministère de l'Agriculture et du Développement Rural, M. Sid Ahmed Ferroukhi, a présidé, mardi dernier, la clôture du séminaire sur la sécurité alimentaire. Inscrite dans le cadre du dialogue euro-méditerranéen des 5+5 (pays du Maghreb + Portugal, Espagne, Italie, France et Malte), cette rencontre, dont les travaux se sont déroulés les 6 et 7 février à l'Institut national de la recherche agronomique d'Algérie (Inraa), s'est soldée par plusieurs recommandations en vue, entre autres, d'augmenter la production agricole domestique, tout en équilibrant les prix de ces produits et en régulant les marchés. Les axes de partenariat retenus sont constitués de 8 points. Il s'agit, en premier lieu, de la mise en place d'un observatoire sur la sécurité alimentaire des pays du 5+5. En second lieu, le développement de la complémentarité en matière d'échanges de produits agricoles et le renforcement des relations entre producteurs des deux rives. En troisième lieu, il s'agit de favoriser les partenariats publics-privés et privés-privés (échanges et investissements dans la recherche, l'innovation, le transfert de technologies). En quatrième lieu, le renforcement de la coopération régionale des 5+5 dans le cadre de stratégies nationale et régionale d'appui à la sécurité alimentaire, relative à la protection des ressources naturelles, et en cinquième, promouvoir l'alimentation durable (respect de la biodiversité locale, équitable, accessible) et développer l'approche nutrition-santé. En sixième lieu, promouvoir les produits du terroir au niveau national et œuvrer à la protection des signes distinctifs de l'origine (indications géographiques, etc.) au niveau international. En septième lieu, la sensibilisation des collectivités locales aux questions de sécurité alimentaire et le développement de cette thématique dans le cadre de coopérations décentralisées. En dernier lieu, créer un groupe de travail chargé de définir des programmes de recherches prioritaires structurants au niveau régional, en l'accompagnant par les financements nécessaires. Toutes ces recommandations sont adressées aux ministres des Affaires étrangères des dix pays, aux fins d'examen lors de leur prochaine réunion.