Les discussions sur le démantèlement tarifaire entre l'Algérie et l'Union européenne (UE) ont pris fin jeudi après-midi à Alger sur la décision de tenir un nouveau round en mars à Bruxelles, a indiqué à l'APS une source proche du dossier. La même source précise que «la partie européenne qui a travaillé sur le document des propositions algériennes, va répondre officiellement à ces propositions après consultations des Etats membres de l'Union». «Les deux parties ont très bien travaillé lors de cette réunion d'Alger, il reste quelques réglages à faire. Nous sommes arrivés à la phase de calcul», a-t-elle ajouté. L'APS révèle l'existence «des listes prioritaires» de produits industriels qui vont engendrer des pertes de marché pour les pays européens si leurs tarifs à l'importation venaient à être gelés. La partie algérienne risque une concurrence déloyale pour ses industries naissantes si le gel du démantèlement tarifaire n'est pas obtenu pour quelques filières stratégiques comme l'automobile et la sidérurgie. Les négociations d'Alger ont été dirigées pour la partie algérienne, par un groupe de responsables issus de plusieurs ministères et du côté européen par le directeur général du commerce à la Commission européenne Ignacio Garcia Bercero, soutenu par deux adjoints. En parallèle, à cette réunion, les deux parties ont eu des discussions informelles en vue d'un accord bilatéral commercial devant faciliter l'accession de l'Algérie à l'OMC.