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Les pêcheurs de l'Ansej montrent leur colère sur les quais
Alors que le ministre de la Pêche rassure
Publié dans Le Temps d'Algérie le 27 - 02 - 2012

Tous les pécheurs exerçant dans le cadre de l'Ansej se disent «piégés par les lourdeurs bureaucratiques et les incompatibilités entre les banques et l'Ansej à propos des délais de remboursement des crédits mais surtout au sujet des intérêts imposés».
Hier, à Bouharoun, et sur bien des quais, les conciliabules gravitaient autour de ces problèmes que les responsables ont promis d'aplanir en marge du Salon de l'environnement.
Les deux ministres, de la Pêche et du Travail, ainsi que le premier responsable de l'Ansej ont rassuré les jeunes pêcheurs de l'Ansej qui les ont interpellés en marge du Salon de l'environnement qui se tient au Palais des expositions. Les ministres ont rassuré les jeunes pêcheurs sur la question des remboursements des traites, affirmant qu'«il n'y aura pas de saisie des équipements (bateaux de pêche de différentes catégories et types).
Devant les complaintes des pêcheurs de l'Ansej, le ministre de la Pêche et le premier responsable de l'Ansej ont rassuré, affirmant que «les problèmes que vivent les pêcheurs seront débattus lors d'une réunion que nous tiendrons la semaine prochaine et à laquelle participeront les responsables de l'Ansej, de la Badr et le ministre du Travail», ajoutant :
«Une seconde rencontre réunira les directeurs de banque et des responsables locaux et visera à résoudre les problèmes préjudiciables que rencontrent les pêcheurs.» Si ces déclarations ont un tantinet calmé les esprits et fait naître une lueur d'espoir parmi les pêcheurs, il reste que sur les quais ils vivent douloureusement la situation et subissent les assauts des huissiers qui escomptent saisir les équipements acquis dans le cadre de l'Ansej.
A cet effet, on nous apprend que 32 pêcheurs ont fait l'objet de saisie de la part d'huissiers de justice. Une action qui a suscité la colère et la solidarité des autres pêcheurs.
Les ministres promettent d'aplanir les problèmes
Il va sans dire qu'une délégation composée de représentants des multiples régions d'Algérie (El Kala, Annaba, Alger, Béjaïa, Tipasa, etc.) assisteront à la réunion annoncée par le ministre.
Au port de Bouharoun, les pêcheurs de l'Ansej sont impatients et abondent en doléances, accusant «les organismes de leur mettre des bâtons dans les roues», précisant que «toutes les mesures prises nous sont défavorables, notamment le délai de 5 années qui nous est imposé pour le remboursement des crédits mais également les intérêts qui, dans bien des cas, sont retenus même pour les bateaux en difficulté ou en panne».
Sur ce volet, les pêcheurs souhaitent qu'«un délai de 14 années leur soit accordé, comme c'est le cas pour les bénéficiaires de crédits dans le cadre de la relance économique qui ont, curieusement, bénéficié d'exonérations et d'autres avantages, tels que les 40% de soutien accordés par l'Etat».
Désespérés et pris au dépourvu, les pêcheurs bravent tous les dangers en prenant la mer pour s'adonner à leur activité. «Nous prenons le large pour gagner notre vie, parfois même quand la météo est défavorable», indiquent des jeunes en colère dont le rôle (permis de navigation et de pêche) a été retiré faute de remboursement mais qui ont conscience des retombées vis-à-vis de la loi et règlements régissant leur activité.
«Nous avons été interceptés à plusieurs reprises et des procès-verbaux ont été dressés mais cela ne nous empêchera pas de pêcher pour nourrir nos enfants», tonne un père de famille qui précise que «les activités maritimes se limitent à trois mois par an alors que les impôts et les banques appliquent des procédures drastiques nonobstant ce fait en croyant que nous faisons des chiffres d'affaires tout au long de l'année».
Les responsables doivent prendre conscience des spécificités des métiers de la mer
Sur un autre volet, les pêcheurs souhaiteraient que les pourcentages des intérêts soient revus à la baisse car, disent-ils, «les 2,5% qui nous sont imposés sont excessifs».
A ce sujet, un autre pêcheur se demande «comment se fait-il que les intérêts sont encore comptabilisés par les banques concernant des bateaux à l'arrêt et les marins au chômage», ajoutant : «Pour ma part, je ne comprends pas comment je pourrais payer les 180 millions de centimes qui me sont réclamés par la banque et comment je pourrais payer les 80 millions de centimes pour le renouvellement de mon rôle».
Les intérêts semblent être un casse-tête chinois et font l'objet d'incompatibilité entre l'Ansej et la banque. «Il serait judicieux que les deux institutions prennent conscience des dangers de la mer et des frais auxquels nous sommes exposés (carénage, détérioration des filets, pièces de rechange et autres) et que les assurances ne remboursent pas. Une foule de problèmes que les responsables concernés doivent impérativement prendre en charge pour le bien de cette profession.


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