En marge des travaux du workshop organisé au Centre des conventions Mohamed- Benahmed à Oran, l'expert international Kamel Chikhi, chargé du partenariat étranger à Sonatrach, a indiqué que l'Algérie dispose d'un potentiel non négligeable de gaz de schiste. Il a précisé au cours d'un point de presse que plusieurs bassins de formations siluriennes ont été découverts notamment à Tindouf, Béchar et Hassi Berkine. «Pour la mise en œuvre de l'exploitation, la Sonatrach a entamé des contacts pour lancer la phase expérimentale au niveau du bassin d'Ahnet (Tindouf). Les travaux d'exploration pour évaluer le potentiel mobilisable des gisements de gaz de schiste seront menés en partenariat ou dans le cadre d'un programme de Sonatrach», a-t-il estimé. Il a précisé que le pays compte plusieurs bassins qui offrent des réserves qui peuvent être rentabilisées. «Nous ne négligerons aucune voie pour entamer la phase exploration et nous étudierons convenablement les possibilités qu'offre le marché énergétique en pleine mutation», a-t-il souligné. A la question relative à l'impact des forages de gaz de schiste qui nécessitent l'injection de liquide pour provoquer une réaction chimique qui permet au schiste de s'évaporer et atteindre le stade de gaz, il a indiqué que toutes les dispositions seront prises pour éviter des répercussions négatives sur l'environnement. Il y a lieu de souligner que les forages pour l'exploitation du gaz de schiste aux Etats-Unis et au Canada font actuellement l'objet d'une vaste campagne de dénigrement en raison de leur impact négatif supposé sur l'environnement et notamment sur les nappes phréatiques.