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L'ANR compte «redynamiser la scène politique»
Tout en se disant républicain
Publié dans Le Temps d'Algérie le 03 - 03 - 2012

L'Alliance nationale républicaine (ANR), qui se dit un parti républicain, envisage de moderniser les notions républicaines qui n'ont pas été actualisées depuis 1962. Le parti de Reda Malek compte mettre les citoyens devant leurs responsabilités et les impliquer dans les changements qui s'opèrent sur la scène politique, a fait savoir, hier, son secrétaire général Belkacem Sahli, lors d'une conférence de presse.
La politique doit être une science moderne et concrète dont le langage parle à toutes les catégories sociales, pas seulement aux élites, a estimé le conférencier, soulignant : «Nous voulons vulgariser les concepts républicains en les mettant à la portée des citoyennes et expliquer au peuple son rôle dans la société.» Sur un autre volet, l'ANR refuse d'employer la démagogie pour avoir le maximum de voix, et considère le fait de flatter les passions populaires comme une faiblesse des partis.
«On refuse de leurrer le peuple, en lui promettant de régler tous les problèmes pour obtenir des voix et ensuite s'évaporer dans la nature», a indiqué le conférencier. Les membres du bureau national du parti proposent des solutions aux différents problèmes que rencontre le pays et se donnent, à la limite du possible, les moyens de les atteindre. Partant d'un principe de moralité, ils disent respecter les règles de la République et sont guidés par l'amour de la patrie.
Pour ce qui est du programme du parti, l'ANR appelle à plus de rigueur dans l'application des lois et la gestion des organismes étatiques et des structures privées. Le conférencier a donné comme exemple l'enseignement des modules dans les universités dont le programme est désuet. Il a cité aussi les moyens archaïques utilisés par les agriculteurs algériens.
M. Sahli a parlé également du manque d'ambition et de motivation des étudiants algériens qui se contentent du dix pour valider leurs années d'études et ne cherchent pas à approfondir leurs connaissances. «La gestion d'un pays est une conscience citoyenne et si les mentalités n'évoluent pas, on ne risque pas d'avancer», a-t-il dit à ce sujet. Il a proposé aux partis politiques de tracer des projets et de suivre leur itinéraire à la lettre, estimant que, sans une carte géostratégique, les efforts seront vains.

Inciter les citoyens à voter en proposant des solutions réalistes
De tendance démocratique et sociale, l'ANR n'a pas exclu son approbation pour l'ouverture des marchés et sur le libre-échange pour le développement d'une économie nationale. «On est arrivé à atteindre un équilibre macroéconomique et nous sommes pour l'investissement étranger en Algérie du moment qu'il y a un partage de savoir-faire et le transfert de technologie, souligne-t-il.
M Sahli a aussi appelé à plus d'humanité et de solidarité envers les catégories sociales les plus démunies. «Le fait d'être libéral n'exclut pas la prise en charge des personnes nécessiteuses et l'attribution de subvention aux salariés dont le revenu n'est pas suffisant», plaide-t-il.
Il explique par là même la notion de république et leur choix pour ce patronyme, où il est question d'égalité entre toutes les franges sociales. Contrairement aux autres partis, l'ANR trouve que les quotas de participation des femmes aux législatives est insuffisant et veut donner les mêmes chances aux femmes dans l'exercice de la politique.
«La femme participera dans notre formation à hauteur de 50% et ne figurera jamais en bas des listes électorales», annonce-t-il. Il a dénoncé aussi l'hypocrisie de certains partis qui font de la femme un slogan politique et disent respecter la loi et octroyer les mêmes droits que l'homme à la femme, mais déjouent la réglementation en les plaçant en bas des listes. Pour ce qui est de l'important taux d'abstention appréhendé par les partis, M. Sahli estime : «On ne peut pas obliger les citoyens à voter, néanmoins il est important de les mettre devant leurs responsabilités et de les inciter à contribuer au changement.»
S'agissant de l'union des partis politiques, le secrétaire général de l'ANR propose une unification sur la base de programmes politiques pour arriver à un objectif concret et non pas sur la base d'idéologies politiques. Concernant le financement de l'Etat de certains partis, l'ANR se dit favorable pour donner les mêmes chances à tous les partis quels que soient leurs moyens.
Il a invité les autres formations à s'ériger en union après les législatives et non avant en vue de déterminer individuellement le poids de chacune. Le secrétaire général de l'ANR a plaidé également pour la levée de l'immunité parlementaire car nul n'est au-dessus de la loi. L'immunité de ces derniers a été déviée de son sens premier qui était à l'origine destiné à protéger les citoyens et non pas échapper à la loi en commettant des infractions ou des délits. Enfin, M. Sahli a proposé un changement du paysage politique, une redynamisation des concepts et de la modernité dans les idées politiques.


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