Le nouveau Parti Ennour Al djezaïri (PEA) qui vient de naître dans la ville des Ponts a tenu, hier, son congrès constitutif. Plus de vingt délégations et quelque trois cents militants étaient présents au palais de la culture Malek-Haddad. Ce nouveau parti, dont le leader, Badreddine Belbaz, est cadre dans une entreprise étatique, se réclame des valeurs de Novembre. «Nous sommes 38 membres fondateurs issus de plus de 18 wilayas», a-t-il expliqué, précisant que cette rencontre était nationale et devait en fait, au regard des textes, confirmer définitivement l'existence du parti. Cette nouvelle formation ambitionne de faire partie de la composante de la prochaine Assemblée nationale et «donner ainsi plus de poids au Parlement», a encore précisé le responsable du mouvement en présentant son programme au service de «l'Algérie, avec tous ses enfants», tout en puisant ses bases des constantes du peuple algérien : arabité, amazighité, islamité. Il a ajouté : «De toutes les manières, l'idée n'est pas seulement d'aller aux prochaines élections, l'essentiel pour notre parti, c'est de se poser en tant qu'élément dynamique dans le processus évoqué.» Face à ses militants, Badreddine Belbaz n'a pas hésité à rappeler l'expérience acquise dans le mouvement associatif et qui l'a motivé à créer un parti qui revendique les dispositions constitutionnelles et les textes réglementaires spécifiques d'application en ce qui concerne l'exercice politique partisan. Notons enfin que cette jeune formation tient compte des réalités nationales et internationales.