Invité par Mohamed Raouraoua pour l'inauguration du nouveau siège de la Fédération algérienne de football (FAF), le président de la Fédération internationale de football (FIFA), Joseph Blatter, est attendu à Alger le 30 avril prochain. Outre l'ouverture officielle du nouveau du siège de la FAF, construit par les Egyptiens d'Arab Contractors, avec l'aide de la FIFA, Blatter va clôturer sa nouvelle visite à Alger le 1er mai, en assistant à la finale de la Coupe d'Algérie qui se jouera comme d'habitude au stade du 5-Juillet, en présence des hautes autorités du pays, à leur tête le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Une virée au Centre technique national de Sidi-Moussa, réhabilité par la FAF avec l'aide de la FIFA, figure également au programme de cette visite de Blatter, annoncée par Raouraoua lors de la dernière assemblée générale ordinaire de la FAF. «Blatter nous a donné son accord pour assister à l'inauguration du nouveau siège de la FAF qu'on va réceptionner bientôt», nous a déclaré alors le patron de la FAF, membre, rappelle-t-on du comité exécutif de la FIFA. La dernière visite de Blatter à Alger remonte à dix ans. La FIFA se prononcera cette semaine sur la crise gambienne Par ailleurs, l'instance suprême du football mondial devra se prononcer cette semaine sur la crise de la Fédération gambienne, suivie avec un grand intérêt par tous les Algériens, dans la mesure où notre sélection nationale sera qualifiée au dernier tour des éliminatoires de la CAN 2013, sans jouer le match retour contre les Scorpions, en cas de suspension des Gambiens de toutes les compétitions internationales. Selon la presse gambienne, une délégation présidée par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Alieu K. Jammeh, devrait se rendre à Zurich pour rencontrer Joseph Blatter et lui donner des explications sur la dissolution de la Fédération gambienne de football (GFA) et son remplacement par un comité provisoire, au lendemain de la défaite concédée à domicile face à l'Algérie. La FIFA avait contesté la décision du gouvernement gambien et fait savoir qu'aucun comité gouvernemental par intérim ne serait reconnu et que la Gambie pourrait faire face à de sévères sanctions.