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Ils portaient des tenues afghanes et dressaient des faux barrages depuis 2003 Un commerçant, un boulanger, un tôlier et des maçons parmi les faux terroristes
Un groupe de 10 malfaiteurs dont les membres agissaient depuis 2003 en dressant de faux barrages, volant des citoyens paisibles et violant même une femme au nom de la religion, comme le font les tueurs du groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC, devenu AQMI), a été démantelé par la Gendarmerie nationale à l'issue d'une enquête. Trois armes à feu de fabrication artisanale, un fusil de chasse, un canon de fusil de chasse, deux armes blanches, des cagoules, 25 cartouches de calibre 16 et 139 étuis ont été saisis. Les dix membres du réseau dont l'âge varie entre 23 et 42 ans sont deux jeunes chômeurs, un commerçant, un coiffeur, un chauffeur, trois maçons, un boulanger et un tôlier. Les membres du réseau portaient des tenues afghanes et se faisant passer pour des terroristes, selon des éléments de l'enquête menée par la gendarmerie de la brigade de Frikat, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Elle dévoile aussi que le dernier acte de ce groupe remonte au 11 mars en cours. Outre les faux barrages et autres vols, les mis en cause sont accusés d'avoir violé une femme sous la menace d'armes et d'avoir commis des dizaines de faux barrages et autres vols. Les membres du réseau sont accusés de vol par effraction à main armée, coups et blessures volontaires avec utilisation d'arme blanche, détention et fabrication illégale d'arme à feu et viol, dont ont été victime neuf citoyens de la commune de Frikat. Les accusés ont été présentés, hier, devant le procureur de la République près le tribunal de Tizi Ouzou qui a ordonné leur placement sous mandat de dépôt.