L'appel à la grève, lancé hier par l'UGTA dans le secteur sanitaire, a été partiellement suivi. Un responsable dudit syndicat estime que le mot d'ordre de grève a eu l'écho escompté au niveau de plusieurs établissements sanitaires, tels que les polycliniques de Boumerdès, Bordj Ménaïel, Thénia et Khemis El-Khechna. Ces établissements de soins ont fonctionné avec un service minimum. «Le taux de suivi varie de 60 à 98%», indique une source proche du syndicat. Ce mouvement de grève a été initié, selon lui, pour réclamer la révision du statut particulier des corps communs, l'augmentation de la prime de rendement à hauteur de 45% et la dénonciation de l'inertie et de la passivité de la tutelle quant à la satisfaction de leurs doléances. Les grévistes demandent en outre «la confirmation des agents contractuels, la régularisation de la situation des agents exerçant 5 heures/jour et l'intégration des assistants principaux au grade d'administrateur. Ils demandent aussi la révision de la classification des ouvriers professionnels classés à la catégorie 1, notamment les chauffeurs ambulanciers».