«Nous sommes en négociations, les évaluations ont été faites». Ce sont les déclarations faites, hier, par le ministre des Finances Karim Djoudi à propos du dossier Djezzy. L'Etat algérien connaît ainsi la valeur de Djezzy, mais le ministre, qui s'exprimait hier en marge d'une plénière au conseil de la nation, n'a donné aucune précision à cet effet. Pour rappel, l'évaluation a été confiée au cabinet Shearman & Sterling LLP France. Un accord de confidentialité lie l'Etat algérien au groupe russe Vimpelcom, propriétaire d'Orascom Télécom et de Djezzy. «Nous avons reçu l'évaluation, le partenaire étranger aussi a fait son évaluation et nous sommes toujours en négociations» pour la finalisation de l'opération de rachat de Djezzy, a-t-il précisé. Vimpelcom avait racheté en mars 2011 le groupe italien Wind Telecom qui détenait 51% d'OTH, propriétaire majoritaire d'OTA. Le groupe russe a accepté de céder la majorité du capital de Djezzy sous réserve d'un prix «acceptable».