L'entraîneur du CR Belouizdad, Djamel Menad, ne veut pas entendre parler de la reprogrammation de la très attendue demi-finale de la Coupe d'Algérie contre le CS Constantine au stade 5 Juillet. Menad menace de démissionner si la FAF accède au vœu des dirigeants du CSC qui réclament la délocalisation du match au stade olympique pour des raisons sécuritaires. «Si la demi-finale contre le CSC est délocalisée au 5 Juillet, je démissionnerai. On ne peut changer la réglementation à la dernière minute. La loi c'est la loi et il faut la respecter», tonne l'entraîneur de la formation de Laâquiba, favorisée par le tirage au sort des demi-finales qui lui ouvre le droit de recevoir dans son antre du 20 Août 1955 où elle avait affronté et éliminé en quart de finale le champion d'Algérie en titre, l'ASO Chlef. Les dirigeants de l'ASO n'avaient pas demandé à domicilier le match au 5 Juillet ou à partager les tribunes du stade du 20 Août comme le font leurs homologues du CSC. D'autre part, Menad ne s'enflamme guère après le bel exploit de son équipe, mardi soir à Sétif, face au leader du championnat, l'ESS, qui voit son avance sur ses poursuivants et concurrents dans la course au titre national fondre comme neige au soleil. L'ancien goleador de la JSK et de l'EN refuse de parler du titre. «Mon objectif est de stabiliser l'équipe ainsi que son rendement et de jouer les premiers rôles», affirme le driver du Chabab qui a damé le pion sur le plan tactique à son homologue de l'Entente, le Suisse Alain Geiger. «Notre victoire à Sétif est tactique avant tout. Je connais bien le style de jeu de l'ESS et j'ai demandé à mes joueurs de réduire au maximum les espaces derrière, de mettre sous l'éteignoir Djabou, Benmoussa et Ghazali», souligne Menad qui affrontera samedi prochain son ancien club, la JSMB, dans un autre match à six points. Après avoir pris leur revanche sur les Sétifiens, les coéquipiers de Maâmeri veulent faire de même contre les Béjaouis qui les ont battus, eux aussi, à l'aller.