Les Algérois auront remarqué, hier, l'entame d'opérations d'enlèvements d'affichages entrant dans le cadre de la campagne électorale pour les législatives du 10 mai prochain. Des travailleurs d'arrondissements urbains et assemblées populaires communales (APC) et d'EPIC ont été mobilisés pour cette tâche qui, précédemment, avaient lieu après le vote. Les enlèvements ont concerné des affiches placardées hors des espaces réservés à cet effet. Certaines affiches ont été collées à des pylônes, d'autres sur des murs, se portant en faux par rapport à la réglementation en vigueur. A noter que les opérations d'enlèvements d'affichages placardées, anarchiquement, sont prises en charge par l'administration pour la simple raison que les candidats, affiliés à des partis politiques ou indépendants, se déchargent de cette tâche qui, pourtant, leur incombe en premier. Les opérations d'enlèvements coûtent, faut-il le noter, cher au Trésor public.