Dans certains cas, le vol des grilles des avaloirs est la principale cause du rejet des eaux pluviales sur la voie publique. En effet, ces derniers années, des travaux entrant dans le cadre de l'aménagement urbain ont été entrepris, mais le suivi ne s'est pas fait. C'est le cas de l'enlèvement des ordures ménagères. A titre d'exemple, au début du mois d'octobre dernier, l'APC a installé des bacs à ordures et a même placardé des affiches afin d'informer les habitants des cités de l'heure de passage du camion d'enlèvement. L'initiative était certes louable mais à aucun moment elle n'a été concrétisée. D'ailleurs, au niveau de certains quartiers, l'enlèvement des ordures ne se fait que tous les deux ou trois jours et dans d'autres, le camion n'entrait pas, obligeant les habitants à déposer leurs sachets au coin de la rue. Cette situation fait que ceux qui traversent les rues de la ville, leur regard est vite attiré par les tas d'ordures entreposées à chaque coin de rue et même le long des avenues donnant une image désolante de la ville des Roses. Dernièrement, une remarque nous a été faite par des passants sur le manque de régularité des enlèvements des ordures ménagères. L'un d'eux lança à notre direction : «Regardez ce qu'il y a derrière le mur longeant la résidence de la wilaya, la ruelle est devenue un dépotoir en l'absence d'une réelle prise en charge.» Le service d'entretien de l'APC a, en effet, procédé à l'enlèvement des ordures, mais en laissant les gravas suite à des travaux entrepris dans cette ruelle voilà plus d'une année. La gare routière, qui n'a que de gare que le nom en absence de toutes les commanditées, laisse perplexes tous ceux qui la fréquentent. L'espace situé entre le marché Guessab et la gare routière a fini par s'imposer comme un autre marché quotidien où tout se vend sans aucun contrôle. Entre deux étales de fortune, le passager est obligé de patauger dans des flaques d'eau insalubre, sans compter les dépotoirs à ciel ouvert ou s'amoncellent des ordures qui jonchent toute l'étendue. Le soir venu, d'importantes quantités de papiers, de sachets, de cartons d'emballage et de fruits et légumes impropres à la consommation sont déversées anarchiquement, dégageant des odeurs nauséabondes, à tel point que certains passants trouvent des difficultés à circuler. Déjà que l'anarchie qui règne au niveau de cette gare routière était mal appréciée non seulement par les habitants mais aussi par les nombreux passagers, cette situation a mis en exergue la nécessité d'une plus grande rigueur en matière de contrôle.