Le comité interpelle la population, les acteurs sociaux et politiques, l'ensemble des candidats au scrutin législatif, sur le sort des travailleurs de Cevital du port de Béjaïa, qui ont été licenciés abusivement et en violation des lois de la République. Leurs revendications s'articulent autour d'une plateforme de 25 points, dont la «création d'une section syndicale autonome», ainsi qu'une «augmentation conséquente des salaires» et l'instauration de «meilleures conditions de travail». La direction de l'entreprise, qui a convoqué une vingtaine de travailleurs suite à un mouvement de grève déclenché au début du mois d'avril, a décidé de mettre à la porte 16 d'entre eux. Une décision qui les a poussés à entreprendre cette action. Et de préciser : «Leur seul tort est d'avoir protesté pour réclamer leurs droits les plus légitimes». Ces derniers dénoncent les agissements de la société Cevital qui a enfreint les lois relatives aux relations de travail, à savoir la loi 90/11, la loi relative au droit syndical (loi 90/14) et celle de la convention de branches du secteur agroalimentaire signée lors de la tripartite en 2011. Dans cette perspective, le comité appelle à un rassemblement devant l'enceinte de l'entreprise Cevital demain à 12h. Le but de cette manifestation étant la réintégration dans leurs droits des seize travailleurs licenciés. Les signataires de ce communiqué appellent à l'unité des travailleurs ainsi que leur solidarité.