«Il faut réviser la loi 51/49», c'est l'appel qu'a lancé hier à Alger le docteur Chikhoun, président du conseil d'affaires algéro-américain, lors d'une conférence de presse qu'il a animée conjointement avec l'ambassadeur des Etats-Unis, Henry S. Ensher. Le Dr Chikhoun a insisté sur ce point qui constitue, selon lui, une entrave aux investisseurs américains, particulièrement en ce qui concerne le transfert de technologie et du savoir-faire. Son conseil attend impatiemment la nomination du nouveau gouvernement pour demander la révision de la loi sur l'investissement. Autre problème qu'a relevé un investisseur algérien établi aux Etats-Unis, présent lors de cette conférence : la difficulté de dédouanement. Il a précisé que les investisseurs sont souvent bloqués dans leur projet en Algérie à cause de ces contraintes. Il a cité comme exemple l'approvisionnement en pièces de rechange des entreprises qui constitue un problème, car cela empêche de renouveler les stocks. L'ambassadeur des Etats-Unis est, quant à lui, revenu sur la participation américaine à la 45e édition de la Foire internationale d'Alger qui offre l'occasion aux deux parties de mieux se connaître afin d'encourager les investisseurs américains en Algérie. Il a plaidé pour plus de «souplesse en faveur des investisseurs», notamment dans le contexte de la concurrence internationale.