Le chargé de communication du parti du Front de libération nationale (FLN), M. Kassa Aissi, a annoncé mardi que l'ordre du jour de la session ordinaire du comité central du parti, prévue les 15 et 16 juin, comportait entre autres points, les résultats des législatives du 10 mai et des questions d'ordre organisationnel. M. Aissi a indiqué dans une déclaration à l'APS, que l'ordre du jour comportait également la préparation des prochaines élections locales ainsi que l'adoption des rapports sur les activités du parti pour le semestre écoulé et l'application du budget 2011. Il a précisé au sujet de la présence des membres du comité central aux travaux de la session ordinaire, que la direction du parti avait adressé des invitations à l'ensemble des membres concernés conformément aux statuts et au règlement intérieur. Concernant la médiation menée par des membres influents du comité central entre le secrétaire général du FLN et des opposants pour inscrire la question du renouvellement de confiance en sa personne à l'ordre du jour, M. Aissi fait remarquer que M. Abdelaziz Belkhadem "reçoit quotidiennement des cadres du parti", ajoutant ne pas être habilité à débattre pareille question. M. Belkhadem avait demandé aux signataires du document de retrait de confiance, de regrouper le nombre de membres requis réglementairement pour la tenue d'une session extraordinaire du comité central et de publier la liste des signataires dans la presse. "Je les défie de me présenter une liste comportant la moitié seulement des membres du comité ou de la publier dans la presse", a encore dit M. Aissi. Le secrétaire général du FLN avait imputé les actes de ces derniers au fait qu'ils n'étaient pas inscrits sur les listes de candidatures du FLN pour les législatives du 10 mai. M. Belkhadem avait annoncé immédiatement après les résultats du scrutin la tenue d'une session ordinaire du comité central pour l'examen de questions intéressant le parti. Des membres du comité central avaient décidé auparavant de retirer leur confiance au secrétaire général et au bureau politique mais avaient renoncé en raison du lancement de la campagne des élections législatives. Exposant les motifs de leur initiative, les opposants de M. Belkhadem ont invoqué "l'inquiétude des militants suscitée par des comportements irresponsables et le non respect des textes réglementaires du parti et les résolutions du comité central, selon eux, par le secrétaire général et le bureau politique".