«Nous devons intensifier notre coopération internationale pour faire face à ce problème, en finalisant en automne prochain les directives discutées lors de la réunion à Alger en avril dernier afin que les pays disposent des meilleurs outils disponibles pour faire face à la prise d'otages et l'extorsion de fonds», a déclaré, jeudi, la secrétaire d' Etat américaine, Hillary Clinton, à l'ouverture des travaux du Forum global de lutte contre le terrorisme qui se tient à Istanbul (Turquie) dont l'Algérie est l'un des 30 membres. La chef de la diplomatie américaine plaide, ainsi, l'initiative algérienne tendant à criminaliser le paiement de rançons aux terroristes. Pour rappel, l'Algérie et les Etats-Unis avaient, dans le cadre des efforts visant à tarir les sources de financement du terrorisme, co-organisé, en avril dernier à Alger, une réunion consacrée à la problématique du paiement de rançons aux groupes terroristes contre la libération d'otages. Hillary Clinton a noté que cette source de financement du terrorisme est «plus grave» dans le Sahel, après avoir été longtemps été un «sujet de préoccupation» en Amérique latine et se répand maintenant dans le monde entier. D'où, a-t-elle insisté, l'impératif de mettre au point les recommandations adoptées à la réunion algéro-américaine tenue à Alger. Pour Mme Clinton, «le travail que nous devons faire, que ce soit l'arrêt des enlèvements contre rançon, la lutte contre l'extrémisme violent, ou le renforcement de l'Etat de droit, nécessiteront la concentration et la ténacité».