Les quelque 1025 travailleurs du secteur de la sécurité sociale de la wilaya de Tizi Ouzou, à savoir la CNAS, le FNPOS, la CASNOS, la CNAC et la CNR refusent de baisser les bras devant la «hogra» dont ils se disent victimes. Après avoir organisé une journée de grève ponctuée par une marche à Tizi Ouzou le 12 juin, et ce, pour attirer l'attention des pouvoirs publics sur leur situation, exiger une amélioration de leur statut et dénoncer les conditions «indignes» dans lesquelles ils exercent leur fonction, les «humiliations» qu'ils subissent de la part de leurs employeurs, ils repartent une nouvelle fois au front car n'ayant rien vu venir. C'est aujourd'hui que les représentants des travailleurs de la sécurité sociale associés à l'UGTA reviennent à la charge pour annoncer une grève de trois jours qui débutera le 26 juin. Cette décision, avons-nous appris de sources proches du syndicat, est motivée par «le silence radio qu'opposent les pouvoirs publics aux revendications mises en avant lors de la précédente journée de protestation menée par les syndicalistes». Les travailleurs dénoncent également l'«intimidation» dans certaines caisses comme «la radiation du syndicat national d'entreprise de la Casnos de manière illégale», selon son secrétaire général. Un préavis de grève a été déposé, lundi, à l'inspection du travail. Cette action vise donc à arracher la satisfaction des revendications contenus dans leur plate-forme, telle que celle relative à l'augmentation des salaires et l'amélioration des conditions de travail, la titularisation de tous les contractuels, etc. L'inter-caisse de la Sécu réclame aussi la régularisation de la date de la prise d'effet du point indiciaire sur la période allant de janvier 2008 à 2011, la régularisation du point indiciaire actuel à 45, et ce, à compter de janvier 2012, date du relèvement du SNMG, et l'installation dans l'immédiat de la Fédération nationale des travailleurs de la sécurité sociale.