La nouvelle gare routière implantée sur une superficie de 14 900 m², sur les berges de l'oued Chéliff, plus précisément dans le quartier El Houria, à la sortie nord de la ville de Chlef, dont les travaux viennent d'être achevés, est fin prête. Elle dispose de 23 quais de stationnement, pouvant accueillir à l'intérieur à la fois plus de 100 véhicules. Les travaux réalisés sont les abribus, l'éclairage, une voie de desserte, l'assainissement, l'alimentation en eau potable, la voirie, les quais et la clôture. En plus de la nouvelle gare, des murs de soutènement ont été réalisés pour stabiliser le terrain qui se trouve sur les berges de l'oued Chéliff. On a appris que cette structure sera opérationnelle très prochainement. Signalons qu'elle englobera la totalité des lignes desservant les communes et les localités du nord de la wilaya. Ainsi, cette nouvelle infrastructure va atténuer la pression qu'observe la gare routière Tazgaït, au centre-ville et le pont haï El Houria à longueur de journée. Cette gare va contribuer également à la création d'une dizaine de postes d'emploi. Dans le même contexte et dans le cadre du programme quinquennal 2010-2014, la wilaya a bénéficié de l'inscription d'une gare routière de type «B» à Boukadir, de 12 stations urbaines, de deux circuits d'examen du permis de conduire (l'un à Chlef et l'autre à Ténès) et de deux plans de circulation, l'un pour Chlef et l'autre pour Boukadir. Signalons que le parc de transport des voyageurs est constitué de 1900 bus et 1500 taxis, dont une grande partie afflue quotidiennement au chef-lieu de wilaya. Concernant, toujours, les efforts qui sont consentis pour désengorger le trafic routier, on nous apprendra que le chantier du pont de la voie d'évitement de la ville de Chlef a été réactivé et que des instructions ont été données à l'entreprise de réalisation pour achever ledit ouvrage dans les tout prochains mois. Celui-ci, pour rappel, dessert le nord de la wilaya ainsi que la RN4 Alger-Oran et la nouvelle autoroute. Dans le contexte de la croissance urbaine, la circulation au niveau du chef-lieu de wilaya est devenue un enjeu majeur dans l'urbanisme. Ainsi, malgré l'extension qu'a connue la ville juste après le tremblement de terre de 1980 et qui a permis la création de plusieurs sites à sa périphérie, à l'image de Chettia, haï En-Nasr, Ouled Mohamed, Lalla Aouda et Chorfa, le centre-ville demeure toujours attractif du fait des administrations et des commerces qui s'y trouvent toujours. Conséquence, la ville étouffe et connaît de grands embouteillages à longueur de journée. Les rues ne sont plus adaptées au mode de vie actuel. Le parc automobile ne cesse de s'accroître car les habitants disposent de leur propre véhicule, lequel est pris pour le moindre déplacement, ce qui entraîne systématiquement des encombrements au niveau du centre-ville. En effet, à défaut d'un plan de circulation adéquat, les automobilistes peinent à circuler en raison de l'absence d'une signalisation de feux tricolores, mais également pour trouver une place pour stationner. Les quelques rares aires de jeux, espaces verts à proximité des immeubles, les ruelles où les trottoirs se transforment rapidement en parkings.