Les professionnels, privés et publics, de la filière avicole se sont engagés à relancer la filière, tout en la modernisant à travers une nouvelle structuration. Cette décision a été prise suite aux nouvelles mesures décidées par les pouvoirs publics, pour la protection du pouvoir d'achat des citoyens, à savoir l'exonération des droits de douanes et de la TVA pour les intrants et les produits finis, l'éligibilité des acteurs de la filière aux différents dispositifs de crédits bancaires à taux zéro : Rfig, Ettahadi et crédit fédératif. Les importateurs et producteurs de matières premières, fabricants d'aliment de bétail, éleveurs de reproducteurs ponte et chair, accouveurs, éleveurs qui organisent et gèrent les bandes d'élevage chair et œufs de consommation, gérants d'abattoirs, vétérinaires chargés de la santé avicole se sont donc engagés «d'une part, à agir chacun dans son métier et dans son segment d'intervention d'une manière professionnelle et compétente et d'autre part, à travailler ensemble, en concertation et de manière performante pour assurer l'approvisionnement du marché national à des conditions satisfaisantes pour le consommateur», lit-on sur le communiqué du ministère de l'Agriculture et du Développement rural. Dans ce cadre, les professionnels du métier se sont donnés le mot en premier lieu pour valoriser les décisions des pouvoirs publics pour la sauvegarde de la filière avicole et la protection du pouvoir d'achat du consommateur par la prévention des tentatives de spéculation et de détournement des objectifs recherchés. En second lieu, de «lutter contre le gaspillage des aliments en réduisant l'indice de consommation de manière à diminuer le coût de revient du prix du kilogramme de viande blanche (chair et dinde)» . Par ailleurs, ces professionnels promettent d'agir sur la modernisation des bâtiments et sur l'amélioration des conditions d'élevage afin de valoriser l'ensemble de la filière. En quatrième lieu, d'agir en synergie pour la création de groupements d'intérêt commun (GIC filière avicole organisé autour d'une structure d'abattage et pouvant regrouper tous les autres acteurs de la filière), de développer la production nationale de matières premières et d'encourager la production de matières de substitution de l'aliment en remplacement partiel du maïs et du soja. En dernier lieu, de renforcer le parc des abattoirs avicoles et de préserver la santé du consommateur en mettant sur le marché une denrée saine, loyale et marchande, en respectant les conditions d'hygiène de l'élevage, de l'abattage, du transport et de la vente. L'objectif principal du ministère de l'Agriculture est de réduire les coûts de production et satisfaire le consommateur national.