Noureddine Moussa, ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, rassure sur la poursuite de la réalisation du programme quinquennal d'un million de logements en dépit de la subsistance de quelques difficultés comme la non disponibilité des matières premières comme le ciment ou encore le manque de main-d'œuvre. «Ce sont des problèmes conjoncturels qui peuvent exister dans tous les pays», a-t-il estimé hier. «Aujourd'hui, on n'entend plus parler de la rareté du ciment ou de la main-d'œuvre chez nous. La réalisation donc se poursuit le plus normalement du monde», a-t-il précisé. Pour lui, la construction de logement «nécessite du temps». «En Algérie, cette durée était avant entre 7 et 10 ans, maintenant elle a été ramené entre 24 et 30 mois, ce qui raisonnable», a-t-il ajouté. Interrogé sur l'avancement du programme, M. Moussa a rappelé que son département établit un bilan trimestriel. «Nous avons livré plus de 400 000 unités entre 2010 et 2011 dont 176 00 en 2010 et 214 000 en 2011». «Nous continuons à augmenter la cadence de la réalisation pour livrer la totalité du programme dans les délais». A propos des souscripteurs au programme AADL de 2001 et 2002 n'ayant toujours pas bénéficié d'un logement, le ministre dit que «tous ceux qui ont payé recevront leur logement, et certains ont été déjà logé». Il n'a pas avancé de chiffres sur les cas déjà réglés et assure que «l'opération est toujours en cours». Quant au sort des souscripteurs de 2001, éligibles mais qui n'ont pas payé la première tranche, le ministre n'a pas voulu se prononcer, alors que les postulants à cette formule comptent organiser aujourd'hui une manifestation de protestation à Alger.