Pour expliquer le rôle capital de l'INCC dans le cadre de la lutte contre la criminalité, le DG de cet organisme a cité quelques importantes affaires criminelles élucidées par l'institut. Parmi ces affaires, il a cité celle de Zéralda, là où, le 4 août de l'année en cours, les membres inférieurs et supérieurs appartenant aux cadavres d'un avocat et d'un homme d'affaires avaient été retrouvés dans trois endroits différents. Cette affaire met en émoi les habitants des villes de Zéralda et de Chéraga. Les membres des deux victimes avaient été retrouvés dans trois endroits différents. Le premier endroit était à Souidania, vers 6h00 du matin, deux sachets noirs étaient découverts par les gendarmes, et à l'intérieur des membres supérieurs et inférieurs de deux corps humains non identifiés. Deux jours après, soit le 6 août dernier, cette fois c'est au quartier d'Amara, sis à Chéraga, que les gendarmes avaient découvert d'autres membres appartenant aux deux corps. L'enquête continue et en date du 8 août, le frère d'une des deux victimes, le nommé F. G,. âgé de 37 ans, s'est présenté devant la brigade de Gendarmerie nationale de Zéralda pour signaler la disparition de son frère, un homme d'affaires. L'enquête passe à un stade plus avancé, et le 10 août passé, les gendarmes arrivent à localiser les deux bornes des deux téléphones mobiles des deux victimes, vendus au marché parallèle de Koléa. C'est à partir de là que l'auteur a été identifié et arrêté par les enquêteurs ; S. A., âgé de 30 ans, est un ancien ami des deux victimes. Cette affaire, explique le colonel Messaoudi, avait mobilisé beaucoup de moyens et d'expertise afin d'arriver à reconnaître le vrai auteur parmi les milliers de suspects. En tout, 124 prélèvements ont été effectués par les gendarmes experts, dont 43 empreintes digitales, réalisés dans cinq endroits différents, notamment les demeures des deux victimes ainsi que la personne accusée et dans un véhicule. Cela sans oublier trois autres prélèvements effectués sur les téléphones mobiles des victimes et de l'assaillant et deux prélèvements toxicologiques et deux autres biologiques. L'enquête avait durée 22 jours, selon le DG de l'INCC.